Évaluer la contribution des élevages de ruminants laitiers français à la production de denrées alimentaires consommables par l’être humain

French dairy systems (cow, goat, ewe) present an important diversity due to different feeding systems. Feeds consumed by the herds can either be human-edible (cereals, legumes, maize silage) or not (grasslands, rangelands). Energy and protein conversion efficiencies have been evaluated. The net effi...

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Published inInnovations Agronomiques Vol. 88; pp. 132 - 146
Main Authors Rouillé, Benoit, Jost, Jérémis, Bluet, Bertrand, Fança, Barbara, Boyer, Claire, Caillat, Hugues, Tranvoiz, Elodie, Cloët, Estelle, Simonin, Viviane, Morin, Lucie, Hardy, Alain, Pommaret, Alain, Le Cozler, Yannick
Format Journal Article
LanguageFrench
Published INRAE 2023
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Summary:French dairy systems (cow, goat, ewe) present an important diversity due to different feeding systems. Feeds consumed by the herds can either be human-edible (cereals, legumes, maize silage) or not (grasslands, rangelands). Energy and protein conversion efficiencies have been evaluated. The net efficiency approach allows to better consider the “feed-food-fuel” competition. Dairy systems are net consumers of energy and net producers of proteins, with better efficiencies for systems based on grass. At national scale, net protein efficiencies are respectively 1.16 for ewes, 1.12 for goats and 1.88 for cows. Net energy efficiencies are respectively 0.63, 0.54, and 1.00. Opportunities for technical improvement have been identified for all these dairy sectors due to a high variability. In order to popularize these results, innovation groups made up of members of the sectors and breeders have made it possible to better target the methods of dissemination of the main results of ERADAL. In addition, a set of support documents has been created and made available to everyone throughout the ERADAL project. Les systèmes laitiers français (vache, chèvre et brebis) présentent une diversité de systèmes alimentaires. Les aliments consommés peuvent être en concurrence avec l’alimentation humaine (céréales, légumineuses à graines, maïs ensilage) ou non (prairies, parcours). Les efficiences énergétiques et protéiques, en brut et en net ont été évaluées. L’approche nette permet de mieux prendre en compte la compétition « feed-food-fuel ». Les systèmes laitiers sont consommateurs nets d’énergie et producteurs nets de protéines pour l’homme, avec de meilleurs résultats en systèmes herbagers. A l’échelle nationale, l’efficience protéique nette est de 1,16 pour les brebis, 1,12 pour les chèvres et 1,88 pour les vaches. L’efficience énergétique nette est respectivement de 0,63, 0,54 et 1,00. Il existe des marges d’amélioration technique dans les trois filières, lesquelles connaissent une variabilité parfois importante. Afin de vulgariser ces résultats, des groupes d’innovation composés de membres des filières et d’éleveurs ont permis de mieux cibler les modalités de communication des principaux résultats du projet ERADAL. En complément, un ensemble de supports a été créé et mis à disposition de chacun tout au long du projet ERADAL.
ISSN:1958-5853
1958-5853
DOI:10.17180/ciag-2023-vol88-art11