Répliques par l’actrice, répliques d’une actrice : Delphine Seyrig dans "Le Troisième Concerto" (1963) et "Le Lys dans la vallée" (1970)

This article intends to determine how the presence of the same actress, Delphine Seyrig, allows to consider two TV fictions directed by Marcel Cravenne, "The Third Concerto" (1963) and "Lily in the Valley" (1970) as respective replicas of two art-house films: "Last Year in M...

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Published inMise au point no. 10
Main Author Moussa, Alexandre
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Association française des enseignants et chercheurs en cinéma et audio-visuel 2018
SeriesImages pour/suite : remake, franchise, filiation
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Summary:This article intends to determine how the presence of the same actress, Delphine Seyrig, allows to consider two TV fictions directed by Marcel Cravenne, "The Third Concerto" (1963) and "Lily in the Valley" (1970) as respective replicas of two art-house films: "Last Year in Marienbad" (Alain Resnais, 1961) and "Stolen Kisses" (François Truffaut, 1968). Through an analysis of Seyrig’s performance and star image, we mean to expose how those vehicles specifically designed for her recycle the persona she built through her previous roles in movies while adapting it to the aesthetic constraints of the TV medium. But we also mean to investigate the way these films broaden her image, most notably by putting more focus on the point-of-view of suffering female characters. Cet article entend démontrer comment la présence d’une même interprète, Delphine Seyrig, permet d’envisager deux fictions réalisées par Marcel Cravenne pour la télévision française, "Le Troisième Concerto" (1963) et "Le Lys dans la vallée" (1970) comme les répliques respectives de deux films d’auteur : "L’Année dernière à Marienbad" d’Alain Resnais (1961) et "Baisers volés" de François Truffaut (1968). En croisant analyse du jeu de l’actrice et de sa persona de star, nous souhaitons mettre à jour la manière dont ces « véhicules » conçus sur mesure pour Seyrig recyclent son image au cinéma tout en l’adaptant aux contraintes esthétiques du médium télévisuel. Mais nous cherchons également à déterminer en quoi ces films enrichissent cette image, notamment par l’importance qu’ils accordent au point de vue de personnages féminins en souffrance.
ISSN:2261-9623
DOI:10.4000/map.2461