Structure génétique des cécidomyies des céréales en Tunisie

Genetic structure of Hessian flies in Tunisia. The genetic structure of M. destructor and M. hordei was investigated by sampling 21 fields of cereals in 14 localities of central and southern Tunisia. As previously shown, there was no strict association between the cereal species (wheat, barley and o...

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Published inGenetics selection evolution (Paris) Vol. 32; no. 6; pp. 577 - 588
Main Authors Makni, Hanem, Sellami, Moez, Marrakchi, Mohamed, Pasteur, Nicole
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published BioMed Central 2000
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Summary:Genetic structure of Hessian flies in Tunisia. The genetic structure of M. destructor and M. hordei was investigated by sampling 21 fields of cereals in 14 localities of central and southern Tunisia. As previously shown, there was no strict association between the cereal species (wheat, barley and oat) and the Mayetiola species. M. destructor males displayed no heterozygosity at the Pgm3 locus, indicating that they were hemizygous as is the PGM locus in North America. In M. hordei, heterozygous males were observed at all loci, but strong heterozygote deficits were found at two loci (Mdh2 et Hk). Since no such deficit was observed in females, the population structure of M. hordei was studied only in females. Although heterozygosity was two fold higher in M. hordei than in M. destructor, the two species were similar for other genetic characteristics, including a low (${\rm Fst} < 0.05$) but significant ($P < 0.05$) genetic differentiation, no isolation by distance, and similar rates of gene flow ($5.7 \leq {\rm Nm} \leq 9.6$). These results are discussed in relation to their consequences in the event of controlling Tunisian Hessian flies using wheat cultivars that are resistant to a M. destructor biotype. La structure génétique des cécidomyies a été étudiée dans 14 localités du centre et du sud de la Tunisie par l'étude des allozymes. Les espèces Mayetiola destructor et Mayetiola hordei, identifiées par leurs allèles diagnostiques à deux locus, n'ont pas montré d'association stricte avec la céréale infestée (blé, orge ou avoine). L'analyse du polymorphisme de six locus a révélé que, chez M. destructor, Pgm3 est porté par un chromosome sexuel et hémizygote chez les mâles comme c'est le cas du locus PGM étudié aux U.S.A. Chez M. hordei, des hétérozygotes ont été rencontrés chez les mâles aux six locus, mais en nombre très significativement inférieur à celui des femelles au niveau des deux locus (Mdh2 et Hk). De ce fait, l'étude de la structure des populations de M. hordei a été menée uniquement sur les femelles. Bien que M. hordei ait une hétérozygotie moyenne deux fois plus élevée que M. destructor, la structure génétique des deux espèces présente les mêmes caractéristiques. La différenciation génétique entre populations est faible (${\rm Fst} < 0,05$) mais significative ($P < 0,05$), il n'y a pas d'isolement par la distance et les flux géniques sont comparables dans les deux espèces ($5,7 \leq {\rm Nm} \leq 9,6$). Les conséquences de ces résultats sur la lutte contre les cécidomyies par une éventuelle utilisation de cultivars de blé résistants sont discutées.
ISSN:0999-193X
1297-9686
DOI:10.1051/gse:2000138