Obtention chez l'echalote (Allium cepa L var aggregatum) de plantes haploides gynogenetiques par culture in vitro de boutons floraux

Embryos of gynogenetic origin have been obtained by in vitro culture of flower buds from many shallot genotypes on basal B5 medium of Gamborg with high sucrose concentration, supplemented with 2,4-D and BAP. Embryo production started about 50 d after plating and was maximal between the 82nd and the...

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Published inAgronomie 5 (14), 299-304. (1994)
Main Author Cohat, J
Format Publication
LanguageFrench
Published 1994
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Summary:Embryos of gynogenetic origin have been obtained by in vitro culture of flower buds from many shallot genotypes on basal B5 medium of Gamborg with high sucrose concentration, supplemented with 2,4-D and BAP. Embryo production started about 50 d after plating and was maximal between the 82nd and the 116th days. Whole flower buds and isolated ovaries gave similar results. The stage of flower buds toward anthesis and sub-culturing on the same medium about 40 d after plating did not affect the results. The number of embryos produced by 100 plated buds greatly varied according to the genotype (0-55). These numbers were clearly higher than those previously obtained in onions. The percentage of haploids in the surviving plants, 22 months after plating was 77.6%. The use of doubled haploids in shallot breeding can now be proposed. Des embryons d’origine gynogénétique ont été obtenus par culture in vitro de boutons floraux de plusieurs génotypes d’échalote sur milieu B5 de Gamborg riche en sucre et contenant de l’acide 2,4-dichlorophénoxyacétique et de la 6-benzylaminopurine. La production d’embryons a débuté une cinquantaine de jours après la mise en culture et a été maximale entre le 8 e2 jour et le 1 e16 jour. Les cultures de boutons floraux entiers et d’ovaires isolés ont donné des résultats équivalents. Le stade d’évolution des boutons vers l’anthèse a peu influencé le résultat, de même que le repiquage des fleurs sur un milieu identique une quarantaine de jours après la mise en culture. Un fort effet génotype sous les conditions expérimentales utilisées a été mis en évidence, le nombre d’embryons formés par 100 fleurs implantées variant de 0 à 55. Ce résultat est nettement supérieur aux meilleurs résultats obtenus chez l’oignon jusqu’à présent. Le pourcentage de plantes haploïdes parmi les plantes survivantes, 22 mois après le début de l’essai, était de 77,6. Un programme d’haplodiploïdisation peut être envisagé chez l’échalote.
Bibliography:http://prodinra.inra.fr/record/107503
http://prodinra.inra.fr/ft/FAB8F74D-AE70-451F-BED0-733D4BB82520