Winter feeding of suckling cows and reproductive performances

Chez les vaches allaitantes, l'alimentation est souvent mise en cause pour expliquer les problèmes de reproduction. La nécessité de maximiser le produit (donc les performances de reproduction) et de minimiser les coûts (donc de limiter les apports en concentrés) repose sur deux logiques contrad...

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Published inElevage et Insémination (France) no. 309
Main Authors Grimard, B. ((Ecole Nationale Vétérinaire d'Alfort, Maisons Alfort (France). UMR Biologie de la Reproduction et Biotechnologies)), Ponter, A.A, Humblot, P, Ponsart, C, Mialot, J.P
Format Journal Article
LanguageFrench
Published 2002
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Summary:Chez les vaches allaitantes, l'alimentation est souvent mise en cause pour expliquer les problèmes de reproduction. La nécessité de maximiser le produit (donc les performances de reproduction) et de minimiser les coûts (donc de limiter les apports en concentrés) repose sur deux logiques contradictoires. Nier la nécessité de faire des économies de concentré ne serait pas réaliste. Il est nécessaire de bien connaître les effets physiologiques de la sous-alimentation sur la reproduction et ses mécanismes d'action afin de pouvoir cibler les animaux à risque et éviter les effets néfastes du déficit chez ceux -ci. La conduite des vaches allaitantes suppose une gestion économe de l'alimentation basée sur l'utilisation de fourrages grossiers en hiver. Les déficits énergétiques et les excès d'azote soluble qui peuvent en résulter sont susceptibles d'avoir des effets sur la reproduction. Le déficit énergétique augmente la durée de l'anoestrus post-partum et diminue la fertilité à l'oestrus induit, l'excès d'azote soluble diminue la fertilité. La sous-alimentation énergétique hivernale sera réservée aux animaux mis à la reproduction en période d'abondance alimentaire et aux animaux possédant des réserves corporelles. Ceci nécessite de constituer des lots d'animaux à la rentrée à l'étable en connaissant leur date de vêlage présumée et leur note d'état corporel ce qui n'est pas encore couramment réalisé aujourd'hui en élevage allaitant. Les excès d'azote soluble seront évités en veillant à la bonne qualité des fourrages et en limitant l'utilisation de l'urée
Bibliography:L53
2003001306
L02
ISSN:0422-9703