Mutations dans les migrations camerounaises pour études en Ile-de-France : 1982-2002

Du fait de la continuité linguistique, bons nombres de jeunes Camerounais francophones ont toujours eu la France pour principale destination migratoire. Initiés par les pouvoirs publics coloniaux pour des fins de suppléance administrative, les flux de migrants pour études connaîtront au fil des temp...

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Published inCulture and local governance Vol. 2; no. 1; pp. 80 - 98
Main Author Kamdem, Pierre
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Centre d'étude en gouvernance, Université d'Ottawa 2009
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Summary:Du fait de la continuité linguistique, bons nombres de jeunes Camerounais francophones ont toujours eu la France pour principale destination migratoire. Initiés par les pouvoirs publics coloniaux pour des fins de suppléance administrative, les flux de migrants pour études connaîtront au fil des temps des motivations différentes, tant de la part des différents « bailleurs » de fonds des études, que de celle des étudiants eux-mêmes. Ces mutations influeront par ailleurs sur le choix des études ainsi que sur celui des lieux et des établissements de formation sollicités particulièrement durant la double décennie 1982-2002. À la lumière des recherches menées dans le cadre des travaux du laboratoire du CRESC de l’Université de Paris 13 en Géographie visant à mettre en exergue la différenciation en matière d’intégration des migrants d’origine camerounaise en Ile-de-France, il nous a paru nécessaire d’apporter quelques éléments pour la compréhension des enjeux liés aux migrations pour études particulièrement actifs durant cette double décennie, et motivant par ailleurs les divers acteurs autant à titre de bailleurs de fonds des études, qu’à celui d’étudiants, ainsi que des institutions académiques qu’ils fréquentent. On se propose ainsi de répondre à trois questions fondamentales : dans quel cadre institutionnel, économique et social s’inscrit la migration pour études de Camerounais ? Quelles en sont les incidences sur le choix des études et des lieux de formation ? Quelles perspectives se dégagent-t-elles autant de la posture des étudiants eux-mêmes, que de celle des différents autres acteurs du secteur ?
ISSN:1911-7469
DOI:10.18192/clg-cgl.v2i1.141