P-130: Hypertensive emergencies: a nosological entity with a serious prognosis

La présence d'une hypertension artérielle sévère au cours d'une urgence cardiovasculaire semble être un critère surajouté de mauvais pronostic. L'objectif de ce travail était d'apprécier la place et la gravité des urgences hypertensives dans le groupe des urgences cardiovasculair...

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Published inAnnales de cardiologie et d'angéiologie Vol. 64; p. S67
Main Authors Adoubi, K., Diby, F., Sall, F., Ouattara, P., Gnaba, A., Ouattara, I., Yangni-Angate, H.
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Elsevier SAS 01.12.2015
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Summary:La présence d'une hypertension artérielle sévère au cours d'une urgence cardiovasculaire semble être un critère surajouté de mauvais pronostic. L'objectif de ce travail était d'apprécier la place et la gravité des urgences hypertensives dans le groupe des urgences cardiovasculaires. Nous avons réalisé une étude décrivant et comparant les urgences hypertensives avec les autres urgences cardiovasculaires dans le Service des Urgences Médicales du CHU de Bouaké chez les patients admis entre janvier 2011 et décembre 2014. Les urgences hypertensives étaient définies par une tension artérielle (TA) systolique supérieure à 180mmHg ou une TA diastolique supérieure à 120mmHg associées à une atteinte viscérale. Ont été exclus les sujets de moins de 18 ans, les femmes enceintes et les morts subites. Les données ont été comparées à l'aide du test de Chi 2 pour les variables discrètes, ou à l'aide de l'ANOVA pour les variables continues. Une valeur de p<0,05 a été considérée comme significative. Sur 1 384 patients présentant une hypertension artérielle, 957 (69,1 %) avait une hypertension artérielle, parmi lesquelles 416 (30,1 %) une urgence hypertensive vraie. Ces patients (âge : 56,9±15,3 ans ; 50,2 % de sexe féminin) avaient plus fréquemment un œdème aigu du poumon (13,7 % vs 4,6 %, p<0,01), un coma (41,6 % vs 16,3 %, p<0,0001), une encéphalopathie (21,4 % vs 5,1 %, p<0,0001) que les autres patients. Par contre, ces patients admis pour urgence hypertensive faisaient moins souvent de l'insuffisance cardiaque globale décompensée (8,6 % vs 40,5 %, p<0,0001). Leur délai d'arrivée à l'hôpital était relativement plus court (23,3±24,6 heures vs 34,9±26,9 heures, p<0,001) mais le taux de décès était de 34,3 % vs 21,1 %, (p<0,001) dans leur groupe. Ces données confirment le pronostic péjoratif des urgences hypertensives. Une attention particulière doit être accordée à leur prise en charge.
ISSN:0003-3928
DOI:10.1016/S0003-3928(16)30174-3