Examen des répliques de la surface de l'émail au moyen du microscope à contraste interférentiel: Système nomarski

Les études de la surface de l'émail au moyen des répliques ont montré qu'elles doivent porter sur un nombre considérable de dents et qu'il convient de leur donner une forme statistique. Dans ces conditions, une technique permettant de supprimer un temps opératoire aussi délicat que l&...

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Published inArchives of oral biology Vol. 6; pp. 139 - 148
Main Authors Grimbert, L., Pigeat, Mlle G.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Ltd 1961
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Summary:Les études de la surface de l'émail au moyen des répliques ont montré qu'elles doivent porter sur un nombre considérable de dents et qu'il convient de leur donner une forme statistique. Dans ces conditions, une technique permettant de supprimer un temps opératoire aussi délicat que l'ombrage des répliques aura un réel intérêt. Le microscope à contraste interférentiel (système Nomarski) permet un examen direct sans ombrage de ces répliques. Pour interpréter les images contrastées obtenues et connaître la nature exacte du relief, il faut déterminer le sens de la lumière tangentielle. Ceci s'obtient aisément par comparaison. De nombreux examens ainsi pratiqués ont permis de préciser certains points controversés. Des expériences permettent d'affirmer que les périkymaties sont créés par la fusion de plusieurs lignes de Retzius et expliquent les qualités de dureté et de résistance aux acides de la surface. Les érosions ne sont pas recouvertes de cuticule et les causes premières de leur formation sont surtout mécaniques. Les dents humaines de l'époque néolithique montrent la présence de cuticule et de périkymaties. Les habitudes de brossage et la qualité des dentifrices expliquent les modifications de surface. The study of surface enamel by means of specimens have shown that a considerable number of teeth must be used, and it is necessary to express the results in a statistical way. Under these conditions a technique permitting the reduction of operating time, as well as of the shadowing of the specimens, will have special interest. The phase-contrast microscope (Nomarski system) permits a direct examination without shadowing the specimens. To interpret the contrasted images obtained, and to know the exact nature of the relief, it is necessary to know the direction of the tangential light. This is easily obtained by comparison. From the many examinations thus made practicable, it is possible to elucidate certain controversial matters. The experiences indicate that “Perikymaties” are formed by the fusion of several Retzius lines, and explains the qualities of hardness and resistance to surface acids. The erosions are not recovered by cuticle, and the prime causes of their formation are predominantly mechanical. Human teeth from the Neolithic Age show the presence of cuticle and of “Perikymaties” brushing habits and the quality of dentrifices explain the surface modifications. Replicastudien der Schmelzoberfläche haben gezeigt, daβ sie an einer beträchtlichen Anzahl von Zähnen durchgeführt und statistisch ausgewertet werden müβen. In dieser Hinsicht ist eine Methode von Interesse, die einen Arbeitsgang einspart, andererseits aber ähnlich empfindliche Ergebnisse liefert wie mit der Schattenerzeugung bei Replicapräparaten. Das Phasenkontrastmikroskop (System Nomarski) erlaubt eine direkte Untersuchung ohne die sonst notwendigen Replicaschatten. Um die so erhaltenen Kontrastbilder interpretieren und die Natur des Reliefs erkennen zu können, muβ die Richtung des tangential einfallenden Lichtes bestimmt werden. Dieses ist durch Vergleich leicht zu erreichen. Zahlreiche in dieser Art durchgeführte Untersuchungen haben dazu beigetragen, gewiβe widersprechende Punkte aufzuklären. Die Experimente konnten Hinweise dafür liefern, daβ die Perikymatien durch Fusion mehrerer Retzius'scher Streifen entstanden sind. Sie erklären so den Härtegrad und die Resistenzstärke der Oberfläche gegenüber Säuren. Die Erosionen werden vom Schmelzoberhäutchen nicht erneut überdeckt und die Ursache ihrer Entstehung ist im wesentlichen mechanischer Natur. Menschliche Zähne der neolitischen Epoche zeigen das Vorhandensein des Schmelzoberhäutchens und von Perikymatien. Die Art des Zähnebürstens und die Qualität der Zahnpasten erklären die Unterschiede in der Beschaffenheit der Schmelzoberflächen.
ISSN:0003-9969
1879-1506
DOI:10.1016/0003-9969(61)90029-2