Étiologies sociales de la bilharziose urinaire chez les Attié d’Ahoué

Résumé : La santé est le bien le plus précieux que recherche tout homme. C’est pourquoi l’enjeu du mieux-être sanitaire demeure crucial pour toutes les communautés, notamment celles vivant en zone rurale. La présente étude met l’accent sur les étiologies sociales de la bilharziose urinaire chez les...

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Published inAkofena Vol. 1; no. 7
Main Author Suis Marius KOUAME, N'Dri Célestin KOFFI & N’Doumy Noel ABE
Format Journal Article
LanguageGerman
Published CRAC, INSAAC 01.02.2023
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Summary:Résumé : La santé est le bien le plus précieux que recherche tout homme. C’est pourquoi l’enjeu du mieux-être sanitaire demeure crucial pour toutes les communautés, notamment celles vivant en zone rurale. La présente étude met l’accent sur les étiologies sociales de la bilharziose urinaire chez les Attiés d’Ahoué. La bilharziose urinaire est une maladie parasitaire due à des verts plats (schistosomes ou bilharzies), à transmission urinaire ou fécale, faisant intervenir des hôtes intermédiaires (mollusques d’eau douce). Elle fait partie des maladies tropicales négligées auxquelles l’homme est confronté. L’objectif de l’étude est d’identifier les types d’étiologies sociales de la bilharziose urinaire de la communauté Attié d’Ahoué. La contribution de cette étude est orientée par la perspective socio-anthropologique avec la méthode qualitative. Pour atteindre cet objectif, des données qualitatives ont été recueillies sur le site de l’étude. La population cible est constituée de chefs de ménages, d’associations de jeunes, de femmes et des vendeuses de médicaments (traditionnels et modernes) du village. Ainsi, les techniques d’enquête utilisées sont : la recherche documentaire, l’observation directe et le guide d’entretien. L’analyse des données recueillies ont permis de découvrir deux types d’étiologies de la bilharziose urinaire dans la communauté Attié d’Ahoué. Ces différents types sont : les causes hygiéniques et les causes mystiques. Pour éradiquer cette maladie, il faut mener plusieurs campagnes de sensibilisation pour réduire les facteurs de risque et montrer l’importance de l’utilisation du Praziquantel qui demeure pour l’heure le médicament recommandé contre la bilharziose urinaire. Mots-clés : Bilharziose urinaire, étiologies sociales, causes hygiéniques, maladies tropicales, Ahoué
ISSN:2706-6312
2708-0633