Reviving the art of sociability : Madame de Genlis’s Post-Revolutionary Salon at the Arsenal

Madame de Genlis est connue comme une critique des philosophes grâce à son dialogue Les dîners du baron d’Holbach (1822). Son tableau d’une sociabilité positive, Les soupers chez la maréchale de Luxembourg (1828), est beaucoup moins connu. Les soupers posent l’idéal d’une socialibilité de cour comme...

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Published inRelief : revue electronique de littérature française Vol. 7; no. 1
Main Author Melanie Conroy
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Radboud University Press in cooperation with Open Journals 01.09.2013
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Summary:Madame de Genlis est connue comme une critique des philosophes grâce à son dialogue Les dîners du baron d’Holbach (1822). Son tableau d’une sociabilité positive, Les soupers chez la maréchale de Luxembourg (1828), est beaucoup moins connu. Les soupers posent l’idéal d’une socialibilité de cour comme étant supérieure à ce qu’elle voyait comme la sociabilité perverse des Lumières et l’incivilité de la période révolutionnaire. Mais ces dialogues sont loin d’être une simple représentation historique de la conversation dans la haute société. Ils sont plutôt des modèles pratiques pour l’art de la conversation, conçus pour fournir un remède moral à une société divisée. Issus de son expérience comme salonnière à la Bibliothèque de l’Arsenal, les dialogues fictionnalisés des années 1820 ré-inventent l’idée de la sociabilité au XVIIIe siècle pour convenir aux goûts des lideurs du XIXe siècle.
ISSN:1873-5045