Corps-carnets » : Précautions pour lire les tatouages de femmes comme des récits de soi (France, 1881-1950)

Dans l’anthropologie criminelle du xix e siècle, les tatouages sont vus comme des inscriptions quasi autobiographiques. Cet article vise à déterminer l’intérêt et les limites épistémologiques de cette affirmation. L’analyse des spécificités du tatouage comme trace écrite est menée à partir du dépoui...

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Published inHistoire, Europe et relations internationales Vol. N° 4; no. 2; pp. 75 - 86
Main Author Barnicaud, Jeanne
Format Journal Article
LanguageFrench
Published 10.06.2024
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Summary:Dans l’anthropologie criminelle du xix e siècle, les tatouages sont vus comme des inscriptions quasi autobiographiques. Cet article vise à déterminer l’intérêt et les limites épistémologiques de cette affirmation. L’analyse des spécificités du tatouage comme trace écrite est menée à partir du dépouillement de registres et de demandes qui ont listé les « marques particulières » sur les corps de femmes. Raturé, exposé, interprété, le corps est à la fois un carnet, une banderole et une surface vulnérable.
ISSN:2968-3556
2968-3556
DOI:10.3917/heri.004.0075