Traitement antalgique des crises vaso-occlusives à domicile avant l’arrivée en consultation

Introductionles crises vaso-occlusives (CVO) constituent le principal motif de consultation et d´hospitalisation chez les enfants drépanocytaires et nécessite le plus souvent une prise en charge à domicile avant l´arrivée en consultation. Le but de cette étude était de décrire l´attitude thérapeutiq...

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Published inThe Pan African medical journal Vol. 37
Main Authors Nicole Alima Yanda Anastasie, Ekoube, Charlotte Eposse, Christelle, Shanti Ngatsing, Edgar Mandeng Ma Linwa, Foute Françoise Ngnedjou Nwabu, Ngou, Patrick, Mbono, Ritha, Puepi, Yolande Djike, Epee, Patricia, Wete, Estelle, Olivier Koki Ndombo Paul
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Kampala African Field Epidemiology Network 01.09.2020
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Summary:Introductionles crises vaso-occlusives (CVO) constituent le principal motif de consultation et d´hospitalisation chez les enfants drépanocytaires et nécessite le plus souvent une prise en charge à domicile avant l´arrivée en consultation. Le but de cette étude était de décrire l´attitude thérapeutique à domicile des enfants drépanocytaires reçus en consultation pour des CVO.Méthodesil s´agissait d´une étude transversale descriptive et analytique, qui s´est déroulée aux urgences pédiatriques du Centre Mère et Enfant de la Fondation Chantal Biya sur une période de 4 mois allant de février à mai 2018. Nous avons procédé à un échantillonnage consécutif. Tous les patients drépanocytaires venus consulter pour CVO ont étés inclus.Résultatscent cinquante-deux patients ont été enrôlés dans l'étude. La tranche d´âge la plus représentée était celle de 5-10 ans. Quatre-vingt-deux patients (54%) arrivaient plus de 24h après le début des crises et 70 (46%) dans les 24 premières heures; 80% (n=122) de notre échantillon avaient eu un traitement antalgique à domicile. Nous avons retrouvé une escalade thérapeutique dans 31,2% de cas. Le recours aux médicaments de la prescription médicale (75,4%, n=92) prédominait au 1er recours. La posologie des antalgiques n´était pas correcte dans 67% de cas (surdosage dans 70% des cas). Seul 33% des antalgiques utilisés à domicile étaient administrés à de bonnes posologies.Conclusionl´étude démontre que la prise en charge des CVOs par les patients à domicile est inadéquate. Des mesures doivent être prises pour garantir que tout patient drépanocytaire puisse gérer efficacement les CVOs mineures à modérées à domicile.
ISSN:1937-8688
DOI:10.11604/pamj.2020.37.127.25062