THE SIGNIFICANCE OF THE 1991 ORDO CELEBRANDI MATRIMONIUM FOR THE CANON LAW OF MARRIAGE

RÉSUMÉ - Quelques nouvelles lois importantes régissant la préparation et la célébration de mariage ont été présentées dans la deuxième édition du Rituel du mariage-l'editio typica altera de l'Ordo celebrandi Matrimonium (= OCM) qui a été publié en latin en 1991 et en français en 2005. En p...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inStudia canonica Vol. 43; no. 1; pp. 97 - 139
Main Author HUELS, John M
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Ottawa, ON Université Saint-Paul, Faculté de droit canonique 2009
Studia Canonica
Subjects
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:RÉSUMÉ - Quelques nouvelles lois importantes régissant la préparation et la célébration de mariage ont été présentées dans la deuxième édition du Rituel du mariage-l'editio typica altera de l'Ordo celebrandi Matrimonium (= OCM) qui a été publié en latin en 1991 et en français en 2005. En plus de la présentation d'un nouveau rite de mariage devant un assistant qualifié laïc (pas dans l'édition française), la deuxième édition de l'OCM de 1991 marque une expansion majeure des lois liturgiques par rapport à celles de l'editio typica de 1969. Alors que certaines de ces lois répètent celles de l'édition précédente et du Code, plusieurs autres sont nouvelles et, en somme, représentent une addition importante au ius vigens sur le mariage. L'objet de cette étude concerne les normes disciplinaires qui sont nouvelles dans l'OCM de 1991 , à l'exclusion des rubriques pour les quatre rites au moment de leur célébration même. La première partie de l'étude examine les normes disciplinaires gouvernant chacun des quatre rites différents du mariage. La deuxième partie considère d'autres nouvelles normes disciplinaires communes aux quatre rites se rapportant tant à la préparation pour le mariage qu'à sa célébration liturgique. Parmi les conclusions de l'A., on trouve que l'esprit du législateur a évolué à propos de la nature de l'acte d'assistance au mariage par un laïc. Cette assistance ne devrait pas être considérée comme une exception à la forme canonique, comme qu'indiqué au c. 1108, § 1 , mais comme ayant exactement la même nature juridique et les mêmes effets que l'acte d'assistance par un clerc. No. 36 of the 1991 OCM revises no. 8 of the 1969 editio typica on the subject of mixed marriages at Mass. Both begin with the general rule: "In a marriage between a Catholic party and a non-Catholic baptized party, the rite for celebrating marriage without Mass must be used." Then an exception is given, which is the same in both editions: "if the case warrants it, and with the consent (consensus) of the local ordinary, the rite for celebrating marriage within Mass may be used." Since the juridic nature of consensus varies in the canonical system, we must ask what its precise nature in this context is. This is a consent given by an ecclesiastical authority to a subject. It is a singular administrative act, an act of executive power of governance, having the same juridic nature as the permission (licentia) of c. 59, §2. Thus, the local ordinary cannot permit mixed marriages at Mass by means of a general decree, effectively approving mixed marriages at the Eucharist as a general practice. Such a decree would be invalid (cf. c. 135, §2) because it is contrary to higher law which states that the rite for celebrating marriage outside Mass is normative at a mixed marriage and that consent of the local ordinary is necessary for the exceptional use of the rite of marriage within Mass. Because it is a singular administrative act, the local ordinary's consent must be obtained on a case-by-case basis. The reason for this is so that he can verify whether the circumstances of the case warrants the celebration of Mass. Does the non-Catholic party herself come from a eucharistie tradition? Does she also want the celebration of the Eucharist, or is she only going along with what her fiancé or his family wishes? Will her non-Catholic family and guests feel comfortable at a Catholic Eucharist where they will be excluded from receiving holy Communion? These are the kinds of questions that need to be answered before the local ordinary or his delegate gives his consent. Since granting such consent is an act of executive power, the local ordinary can freely delegate this faculty to others (the chancellor, director of divine worship, ecumenical officer, etc.).
ISSN:0039-310X