Extra-cellular vesicles of the male genital tract: new actors in male fertility?

Résumé Les Vésicules Extracellulaires (VE) sont des constituants d’origine membranaire contenant des protéines solubles ou membranaires, des lipides, des métabolites ou des acides nucléiques. Ces vésicules sont très hétérogènes en taille et en contenu. Trois catégories de VE ont été décrites dans le...

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Published inBasic and clinical andrology Vol. 31; no. 1; pp. 1 - 9
Main Authors Anne-Sophie Neyroud, Régina Chiechio, Marina Yefimova, Maria Josè Lo Faro, Nathalie Dejucq-Rainsford, Sylvie Jaillard, Pascale Even-Hernandez, Valérie Marchi, Célia Ravel
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published BMC 01.10.2021
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Summary:Résumé Les Vésicules Extracellulaires (VE) sont des constituants d’origine membranaire contenant des protéines solubles ou membranaires, des lipides, des métabolites ou des acides nucléiques. Ces vésicules sont très hétérogènes en taille et en contenu. Trois catégories de VE ont été décrites dans le tractus génital mâle: les microvésicules, les myélinosomes et les exosomes. Les types de VE sont différents selon le lieu de production testiculaire, prostatique ou encore épididymaire. Il a été montré que les VE peuvent fusionner et délivrer une information à la cellule réceptrice, en l’occurrence le spermatozoïde dans le tractus génital mâle. La cryo-microscopie électronique reste la technique de référence pour déterminer la morphologie des VE mais la quantification de la concentration absolue de ces VE dans les liquides biologiques reste un challenge dans le cadre d’une approche clinique. Le domaine de la biodétection s’est. considérablement développé avec l’introduction des nanomatériaux dans les biocapteurs et va permettre de mieux comprendre l’impact de ces VE. Or les modifications fonctionnelles des gamètes mâles résultent d’interactions avec les composants du liquide intraluminal tout le long du tractus génital et dépendent de la sécrétion et de l’absorption de protéines et de lipides du microenvironnement local. On ne peut donc pas exclure la possibilité d’une modulation épigénétique des informations qui seront transmises à l’embryon donc à la génération suivante via les VE.
ISSN:2051-4190
DOI:10.1186/s12610-021-00141-9