Mesurer l’or et assurer sa traçabilité depuis son origine ; métrologie des poudres et de l’or fondu

Depuis l’Antiquité, les hommes ont toujours cherché à développer des méthodes nouvelles pour déterminer la pureté de l’or. Aujourd’hui, c’est l’analyse précise de ses impuretés qui représente un véritable enjeu scientifique. Afin de déterminer leurs signatures chimiques, plusieurs techniques analyti...

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Published inRéalités industrielles Vol. Novembre 2018; no. 4; pp. 54 - 59
Main Authors Bailly, Laurent, Desaulty, Anne-Marie, Lach, Philippe, Kloppmann, Wolfram, Duhamel-Achin, Isabelle
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Paris Institut Mines-Télécom 01.11.2018
La Francaise de Financement et d'Edition (FFE)
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Summary:Depuis l’Antiquité, les hommes ont toujours cherché à développer des méthodes nouvelles pour déterminer la pureté de l’or. Aujourd’hui, c’est l’analyse précise de ses impuretés qui représente un véritable enjeu scientifique. Afin de déterminer leurs signatures chimiques, plusieurs techniques analytiques existent. Ces techniques, destructives ou non destructives, permettent de procéder soit à une analyse globale, soit à une analyse in situ pour caractériser l’hétérogénéité de l’échantillon. En archéométrie, la signature des impuretés est utilisée pour retracer les voies de circulation des objets anciens. En exploration minière, cette signature sert à localiser les gisements primaires. Dans le cadre de la lutte contre l’exploitation et le trafic illégaux de l’or, la mise en place d’un système de traçabilité des chaînes d’approvisionnement est devenue une obligation pour les sociétés importatrices. La signature chimique des impuretés contenues dans l’or, combinée aux signatures isotopique et minéralogique, est une voie prometteuse pour assurer la traçabilité de celui-ci.
Bibliography:L’économie de l’or
ISSN:1148-7941
2271-7978
DOI:10.3917/rindu1.184.0054