Mise en place de l’immunothérapie orale pour l’allergie à l’arachide en pratique clinique aux États-Unis : huit conseils

Les enseignements lors des premières expériences de nouvelles thérapies peuvent aider à optimiser leur utilisation. L’utilisation de l’immunothérapie orale (ITO) sous forme de poudre de graine d’Arachis hypogaea L. (arachide) allégée en graisses (PDAH) justifie la prise en compte de facteurs logisti...

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Published inRevue française d'allergologie (2009) Vol. 62; no. 3; pp. 370 - 371
Main Authors Mustafa, S., Montagne, R., Portnoy, J., Zhang, J., Fineman, S., Du Toit, G., Beausoleil, J., Tilles, S.A., Lawrence, C., Yassine, M., Ciaccio, C.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.04.2022
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Summary:Les enseignements lors des premières expériences de nouvelles thérapies peuvent aider à optimiser leur utilisation. L’utilisation de l’immunothérapie orale (ITO) sous forme de poudre de graine d’Arachis hypogaea L. (arachide) allégée en graisses (PDAH) justifie la prise en compte de facteurs logistiques et pratiques avant sa mise en place. Fournir des conseils issus de l’expérience pour faciliter l’administration de PDAH en pratique. Six médecins expérimentés au sein de cliniques, d’établissements universitaires et de systèmes de santé pluridisciplinaires aux États-Unis (USA), dont trois investigateurs d’essais cliniques pour la PDAH, ont participé à des entretiens qualitatifs semi-structurés pour générer des conseils. Un groupe consultatif, composé de six cliniciens américains (USA) et d’un clinicien résidant au Royaume-Uni, a discuté et identifié des conseils clés de mise en place. Huit conseils ont été identifiés, (1) la préparation des centres, des cliniciens et du personnel pour accéder au traitement par PDAH, l’administrer et le surveiller. Les directives de pré-administration incluaient (2) l’évaluation de l’indication du traitement (p. ex. confirmer le diagnostic, tenir compte des tests de provocation orale), (3) une prise de décision partagée, (4) la sensibilisation du personnel, des patients et des familles aux objectifs/attentes du traitement et les événements indésirables (EI), et (5) l’établissement des processus systématiques (p. ex. participation des pharmacies) afin de rationaliser le traitement. Sous traitement, les conseils incluaient (6) la gestion des attentes du patient (p. ex. la PDAH n’est pas curatif), des conseils de gestion des événements indésirables éventuels, et (7) l’optimisation d’administration et d’observance (p. ex. l’amélioration du goût des aliments semi-solides). Enfin, (8) le maintien d’une flexibilité des doses et un traitement personnalisé a été recommandé pour maximiser l’innocuité et la tolérabilité. Les nouvelles thérapies obligent souvent les prescripteurs à modifier leurs pratiques afin de maximiser l’efficacité du traitement. Ces conseils issus de l’expérience réelle de la PDAH pourraient faciliter son adoption.
ISSN:1877-0320
1877-0320
DOI:10.1016/j.reval.2022.02.196