Utilisation de l'Echantillon généraliste des bénéficiaires (EGB) pour décrire les modalités de prescription des traitements Immunosuppresseurs (IS) chez les transplantés rénaux en France

Les bases de données de l'Assurance maladie française constituent un outil récent de recherche épidémiologique. La présente étude est une analyse de faisabilité ayant pour objectif de décrire les traitements IS chez des patients adultes ayant reçu une transplantation rénale entre 2007 et 2018....

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inRevue d'épidémiologie et de santé publique Vol. 70; p. S295
Main Authors Anglicheau, D., Bardoulat, I., Arnaud, M., Fouad, F., Bregman, B., Cotte, F-E., Vadanici, R., Durrbach, A., Glotz, D.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.11.2022
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:Les bases de données de l'Assurance maladie française constituent un outil récent de recherche épidémiologique. La présente étude est une analyse de faisabilité ayant pour objectif de décrire les traitements IS chez des patients adultes ayant reçu une transplantation rénale entre 2007 et 2018. L'EGB résulte d'un échantillonnage représentatif au 1/97ème à partir du numéro de sécurité sociale des bénéficiaires de l'Assurance maladie française. Pour analyser la cohorte rétrospective d'adultes ayant reçu une transplantation rénale entre 2007 et 2018 en France, l'EGB a permis d'extraire les données de patients hospitalisés en s'appuyant sur les diagnostics hospitaliers principaux, reliés ou associés codés selon la classification internationale des maladies 10ème révision: Z94.0 Greffe de rein ou Actes de chirurgie codés selon la Classification commune des actes médicaux: JAEA003 Transplantation du rein. Les traitements IS étaient identifiés à partir des données de remboursement des délivrances en ville, des codes Anatomical Therapeutic Chemical et des codes d'identification de la présentation. Un effectif de 612 patients (pts) a été identifié, avec un suivi médian de 4,2 ans (60 % d'hommes, 35 % ≥60 ans, dont 11 % ≥70 ans). Parmi les traitements ayant fait l'objet d'au moins une délivrance pendant le suivi, les inhibiteurs de calcineurine étaient prescrits chez 486 pts (79 %), 362 (59 %) recevant du tacrolimus et 165 (27 %) de la ciclosporine. Des corticoïdes étaient délivrés chez 477 pts (78 %), l'acide mycophénolique chez 452 pts (74 %) et les inhibiteurs de mTOR chez 83 pts (14 %). Le belatacept a été identifié chez 19 pts (3 %). Ces données préliminaires montrent que l'EGB permet de décrire l'utilisation des IS en France. Des analyses plus complètes dans la base du Système national des données de santé (SNDS), appliquant la même stratégie d'analyse, permettront de mieux comprendre l'évolution de ces thérapies, notamment en termes de combinaisons. Les auteurs n'ont pas précisé leurs éventuels liens d'intérêts.
ISSN:0398-7620
DOI:10.1016/j.respe.2022.09.035