Analyse de la corrélation entre l’environnement intérieur d’un asthmatique et ses résultats des tests cutanés aux pneumallergènes

La modification de l’environnement domestique est l’une des théories avancées pour expliquer la croissance des allergies respiratoires qui ont doublé en vingt ans. Étude prospective sur 102 patients asthmatiques suivis au service de pneumo-allergologie du CHU Avicenne de Rabat. Les pneumallergènes r...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inRevue française d'allergologie (2009) Vol. 56; no. 3; pp. 298 - 299
Main Authors El Ftouh, M., Hayoun, S.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.04.2016
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:La modification de l’environnement domestique est l’une des théories avancées pour expliquer la croissance des allergies respiratoires qui ont doublé en vingt ans. Étude prospective sur 102 patients asthmatiques suivis au service de pneumo-allergologie du CHU Avicenne de Rabat. Les pneumallergènes recherchés grâce aux tests cutanés sont les acariens phanérophages, la blatte germanique, les poils de chat et de chien et les moisissures. L’analyse de l’environnement intérieur de nos patients est réalisée grâce à un questionnaire et l’outil statistique utilisé est le logiciel Sphynx. Il s’agit de 102 patients asthmatiques, 54 hommes et 48 femmes avec un âge moyen de 29,5ans (6–3ans). Parmi les 102 patients asthmatiques, 72 ont des tests cutanés positifs (soit 70,5 %). L’enquête sur l’environnement domestique de nos patients révèle la présence d’un ou plusieurs facteurs propices au développement des acariens (présence de tapis, de moquettes et/ou une mauvaise aération et ensoleillement) chez 54 personnes (53 %) qui ont tous des tests cutanés positifs aux acariens. La sensibilisation aux poils de chats est retrouvée chez 28 patients (27 %) alors que seuls 4 patients (14 %) ont un chat à domicile, les 24 autres rapportent une notion de contact intermittent avec les chats (école, quartier…). La présence de blattes de manière importante est décrite par 3 patients, 12 patients ont une sensibilisation pour les blattes aux tests cutanés (11,7 %). Deux patients ont un chien comme animal domestique, alors que 7 patients ont une sensibilisation pour les poils de chien : (6,8 %). Enfin, tous les patients qui rapportent la présence d’humidité et de moisissures dans leur domicile ont des tests cutanés aux moisissures. Le lien entre l’exposition aux acariens et aux moisissures et le développement d’une sensibilisation est nettement établi dans notre étude.
ISSN:1877-0320
1877-0320
DOI:10.1016/j.reval.2016.02.112