Indice de masse corporelle et cancer colorectal au Maroc : quel type de relation ?
Les facteurs de risque des cancers colorectaux sont très complexes, les facteurs comportementaux sont impliqués. Le Maroc a connu une transition épidémiologique accompagnée d’une modification des régimes alimentaires et de l’activité physique. Ce résumé a pour objectif de déterminer l’association en...
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Published in | Revue d'épidémiologie et de santé publique Vol. 64; pp. S238 - S239 |
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Main Authors | , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier Masson SAS
01.09.2016
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Subjects | |
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Summary: | Les facteurs de risque des cancers colorectaux sont très complexes, les facteurs comportementaux sont impliqués. Le Maroc a connu une transition épidémiologique accompagnée d’une modification des régimes alimentaires et de l’activité physique. Ce résumé a pour objectif de déterminer l’association entre l’indice de masse corporelle et le risque de la survenue de cette maladie.
Il s’agit d’une étude cas–témoins nationale multicentrique, les données sont recueillies à travers un questionnaire rétrospectif. Les données utilisées sont : les caractères sociodémographiques, la taille et le poids. Les cas et les témoins sont appariés sur le sexe, l’âge et le centre de recrutement. Pour les analyses statistiques on a utilisé le logiciel SPSS version 20.
Au total, 457 couples (cas/témoin) ont été inclus dans cette étude, l’âge moyen était 55,05±13,37, Le pourcentage des hommes (54,9 %) atteints du CCR est supérieur à celui des femmes (45,1 %). Le cancer du rectum représente (48,2 %) de l’échantillon suivi du cancer du côlon (44,3 %) et le cancer colorectal (7,5 %). La plupart des cas et des témoins appartiennent à la classe pauvre. Il est à signaler que 39,8 % des cas ont un poids normal avec un IMC entre 18,5 et 24,9, 47 % ont un surpoids avec un IMC entre 25 et 29,9. Pour les témoins, la classe majoritaire était le surpoids (40,7 %), suivi par un poids normal (38,1 %). Après ajustement, les résultats ont été comme suit : les patients habitants dans le milieu urbain sont plus exposés au risque du CCR avec OR=1,46, p=10−2, ainsi que le surpoids constitue un facteur protecteur OR=0,83, p=10−2.
Cette étude nous a permis de déduire que le surpoids est un facteur protecteur, peut-être que cela est dû au type d’étude « cas–témoins rétrospectif » et aux symptômes du cancer colorectal connu par une chute du poids. |
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ISSN: | 0398-7620 |
DOI: | 10.1016/j.respe.2016.06.260 |