Addiction aux écrans chez les jeunes diabétiques type 1 : un facteur émergent de déséquilibre

Avec l’omniprésence des technologies numériques, le phénomène de l’addiction aux écrans chez les jeunes devient préoccupant. Les diabétiques de type 1 (DT1) ne sont pas épargnés, soulevant des inquiétudes supplémentaires. L’objectif de cette étude était d’étudier comment l’addiction aux écrans affec...

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Published inAnnales d'endocrinologie Vol. 85; no. 5; p. 509
Main Authors Arous, M.K., Mrabet, H.E., Boubaker, F., Bayoudh, A., Zantour, B., Alaya, W., Sfar, M.H.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.10.2024
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Summary:Avec l’omniprésence des technologies numériques, le phénomène de l’addiction aux écrans chez les jeunes devient préoccupant. Les diabétiques de type 1 (DT1) ne sont pas épargnés, soulevant des inquiétudes supplémentaires. L’objectif de cette étude était d’étudier comment l’addiction aux écrans affecte le quotidien des jeunes DT1. Étude transversale descriptive incluant des DT1 âgés de 14–30 ans, suivis dans notre service, qui prédisposent un smartphone ou une tablette ou un téléphone portable depuis au moins une année. Il s’agit de 50 patients avec un sex-ratio (F/H) de 1,5. L’âge moyen était de 20,46±3,88 ans. La durée moyenne du diabète était 4 ans. La moyenne de l’HbA1c était 8,68 %. Parmi nos patients, 78 % étaient sous analogues de première génération et 22 % sous insuline humaine. La durée moyenne d’utilisation journalière d’écrans était 3 heures et 20 minutes. Quatre-vingt-deux pour cent des patients admettaient une altération quantitative et qualitative de leur sommeil à cause de l’utilisation d’écrans, au moins 3 jours par semaine. Un saut d’injection au moins une fois par mois à cause de l’utilisation d’un écran a été avoué par 16 % des patients, et 34 % déclarent un décalage de l’horaire d’injection d’insuline basale au moins une fois par semaine. Quarante-deux pour cent des patients estimaient que l’usage des écrans constituait le principal obstacle à la pratique régulière d’une activité physique. L’utilisation des écrans chez les jeunes DT1 favorise les écarts thérapeutiques. Le développement des analogues de deuxième génération et la pompe offre une flexibilité pouvant palier à ces erreurs.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2024.08.425