Éfficacité d’un entraînement prolongé de locomotion avec des patients atteints d’une tétraplégie incomplète
De nombreuses études montrent que le réapprentissage de tâches motrices dépend considérablement de l’intensité de l’entraînement. Dans le cadre hospitalier, un entraînement quotidien intensif reste un défi, entre autres pour des questions de frais de personnel. L’utilisation de nouvelles technologie...
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Published in | Kinésithérapie, la revue Vol. 17; no. 192; pp. 27 - 28 |
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Main Authors | , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Elsevier Masson SAS
01.12.2017
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Summary: | De nombreuses études montrent que le réapprentissage de tâches motrices dépend considérablement de l’intensité de l’entraînement. Dans le cadre hospitalier, un entraînement quotidien intensif reste un défi, entre autres pour des questions de frais de personnel. L’utilisation de nouvelles technologies peut compléter ce potentiel de manière complémentaire. Cette étude a évalué si de plus longs temps d’entraînement (50minutes par entraînement au lieu de 25minutes) sont possibles et s’ils conduisent à une meilleure capacité à marcher.
Vingt et un patients atteints de paraplégie motrice non aiguë complète (American Spinal Injury Association Impairment Scale [ASIA B]) et incomplète (ASIA C) ont été inclus dans cette étude et répartis aléatoirement en un groupe d’entraînement standard (max. 25minutes) ou intensif (au moins 50minutes) avec un robot d’aide à la marche (Lokomat, Hocoma SA, Volketswil/CH). L’entraînements a duré 8 semaines et comprenait 3–5 entraînements par semaine.
Dix-huit patients ont terminé l’entraînement (moyenne 34 entraînements). Les entraînements plus longs sont significativement et clairement associés à une meilleure capacité à se déplacer (Spinal Cord Independence Measure, domaine de mobilité 20/40 vs 10/40). Aucun résultat indésirable n’a été observé.
Les résultats valident l’hypothèse selon laquelle un entraînement appuyé par une technologie est possible et que des entraînements prolongés conduisent à de meilleurs résultats. Il n’a pas encore pu être montré si des entraînements encore plus longs peuvent encore améliorer ces résultats. Chez les patients examinés, le rétablissement des fonctions neurologiques et fonctionnelles dépend de l’entraînement, mais aussi du niveau et de la gravité de la lésion de la moelle épinière.
La mise à profit de l’ensemble du potentiel de réadaptation doit être considérée au moyen de formes d’entraînement assistées par des moyens technologiques. |
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ISSN: | 1779-0123 2213-1566 |
DOI: | 10.1016/j.kine.2017.09.034 |