Cités-jardins et logement social à Bruxelles. L’exemple du Logis-Floréal à Watermael-Boitsfort

Le logement social a connu une période d’essor exceptionnel entre 1921 et 1923 en Belgique et à Bruxelles en particulier, sous l’influence de la première participation socialiste à un gouvernement. L’implication d’architectes-urbanistes modernistes à ce développement a conduit au développement d’une...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inBELGEO (Leuven) Vol. 2
Main Authors Vandermotten, Christian, Istaz, Dominique
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Société Royale Belge de Géographie and the Belgian National Committee of Geography 2024
Subjects
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:Le logement social a connu une période d’essor exceptionnel entre 1921 et 1923 en Belgique et à Bruxelles en particulier, sous l’influence de la première participation socialiste à un gouvernement. L’implication d’architectes-urbanistes modernistes à ce développement a conduit au développement d’une ceinture de cités-jardins de grande valeur architecturale autour de Bruxelles, au-delà des limites de l’espace urbanisé de l’époque. Certaines de ces cités-jardins ont été réalisées par des coopératives de locataires, ce qui a conduit à la formation d’ensembles sociaux très homogènes, rassemblant des personnes appartenant plutôt aux classes moyennes inférieures qu’aux couches les plus défavorisées. Depuis la régionalisation de la compétence du logement en 1989, la Région de Bruxelles-Capitale a uniformisé les règles d’accès au logement social, ce qui modifie peu à peu la composition sociale de ces cités-jardins issues du mouvement coopératif. Ces évolutions se déroulent dans un contexte général caractérisé par une forte dualisation et paupérisation de la population bruxelloise et un manque criant de logements sociaux. Social housing experienced an exceptional boom between 1921 and 1923 in Belgium, and in Brussels in particular, under the leadership of the first government including socialist ministers. The involvement of modernist architects and town planners in this development led to the creation of a belt of garden cities of great architectural value around Brussels, outside the urbanised area of the time. Some of these garden cities were built by tenants’ cooperatives, which led to the formation of very homogenous social complexes, bringing together people from the lower middle classes rather than the most disadvantaged strata. Since the regionalisation of responsibility for housing in 1989, the Brussels-Capital Region has uniformised the rules for access to social housing, which is gradually changing the social composition of these garden cities that grew out of the cooperative movement. These developments are taking place in a general context characterised by a strong dualisation and impoverishment of the Brussels population and a glaring lack of social housing.
ISSN:1377-2368
2294-9135
DOI:10.4000/11nmu