L’activité physique : un pilier vacant de la prise en charge des diabétiques type 2 tunisiens

L’activité physique (AP) est un élément fondamental du triptyque thérapeutique de prise en charge de diabète type 2, ses effets bénéfiques sur l’équilibre glycémique sont solidairement étayés. L’objectif de notre étude était d’évaluer les connaissances et pratiques des diabétiques types 2 (DT2), tun...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inAnnales d'endocrinologie Vol. 85; no. 5; p. 524
Main Authors Ben Salah, D., Arous, M.K., Ayadi, K., Elleuch, M., Boujelben, K., Frikha, H., Haj Kacem, F., Mnif, F., Charfi, N., Mnif, M., Yaich, S., Abid, M., Mejdoub, Y., Rekik, N.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.10.2024
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:L’activité physique (AP) est un élément fondamental du triptyque thérapeutique de prise en charge de diabète type 2, ses effets bénéfiques sur l’équilibre glycémique sont solidairement étayés. L’objectif de notre étude était d’évaluer les connaissances et pratiques des diabétiques types 2 (DT2), tunisiens quant à l’AP. Il s’agit d’une étude transversale descriptive chez des DT2, suivis au service d’endocrinologie de l’hôpital Hédi Chaker et à la Caisse nationale de sécurité sociale de Sfax. Le nombre total des patients était 233. Le sex-ratio (H/F) était à 0,64. L’âge moyen était 58,8 ans±10,8. L’IMC moyen était à 30,6kg/m2, 47,1 % des patients étaient obèses. Cent quatre-vingt-dix patients (81,5 %) connaissaient que l’AP permet d’abaisser la glycémie et 48 (20,6 %) pensaient que l’AP est recommandée uniquement pour les diabétiques obèses. Parmi nos patients, 180 (77,2 %) ne connaissaient pas la fréquence minimale d’AP recommandée par semaine et 156 (67,3 %) ne connaissaient pas la durée minimale recommandée par jour pour le diabétique. Dans notre série, 78 patients (33,5 %) pratiquaient une AP régulière. Quant à ceux qui ne pratiquaient pas une AP, le problème ostéoarticulaire était mentionné par 66 patients (42,9 %) comme raison de non-pratique. La marche était le seul type d’AP pratiqué. Chez les patients pratiquant une AP régulière, la durée médiane était de 30 minutes par jour et 57 (74 %) le faisaient au moins trois jours par semaine. Nos résultats soulignent l’importance de promouvoir l’AP dans l’éducation thérapeutique. Il est également crucial d’identifier et de traiter les raisons de la non-pratique.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2024.08.471