L’entraînement par intervalles associé au jeûne intermittent améliore le profil lipidique chez des femmes obèses

Étudier les effets de l’entraînement par intervalles (IT) pendant un mois de jeûne intermittent (JI) diurne sur le profil lipidique et les paramètres anthropométriques chez des femmes obèses. Seize volontaires (âge=35,5±6,6 ans; IMC=38,18±8,44kg/m2) ont été demandées de jeûner pendant un mois de l’a...

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Published inAnnales d'endocrinologie Vol. 81; no. 4; pp. 278 - 279
Main Authors Ben Dhia, I., Maaloul, R., Marzougui, H., Hadj Kacem, F., Ayadi, F., Driss, T., Turki, M., Hammouda, O.
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.09.2020
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Summary:Étudier les effets de l’entraînement par intervalles (IT) pendant un mois de jeûne intermittent (JI) diurne sur le profil lipidique et les paramètres anthropométriques chez des femmes obèses. Seize volontaires (âge=35,5±6,6 ans; IMC=38,18±8,44kg/m2) ont été demandées de jeûner pendant un mois de l’aube au coucher du soleil. Elles étaient divisées en deux groupes: IT (GIT, n=9) et control (GC, n=7). Le GIT a pratiqué 4 semaines d’IT (force-endurance) à raisons de trois séances hebdomadaires. Des mesures biologiques et anthropométriques ont été effectuées avant et après l’intervention. Des améliorations du profil lipidique ont été observées uniquement pour GIT (cholestérol-total (−7 %, p<0,001), cholestérol-LDL (−8 %, p=0,02), cholestérol-HDL (+13 %, p<0,01)). Le poids corporel a diminué chez GIT (−4 %, p<0,001) et a eu tendance à diminuer dans CG (−2 %, p=0,06). De plus, il y a eu une diminution du % graisse chez GIT et GC (−6 %, p=0,002 et −4 %, p=0,01, respectivement) et du tour de taille (−6 %, p=0,001 et −5 %, p=0,02, respectivement). Malgré l’amélioration de la composition corporelle, le JI seule n’a pas montré de gain pour le profil lidique ce qui confirme les résultats de Unalacak et al. [1]. Cependant, le JI associé à l’exercice a amélioré non seulement les paramètres anthropométriques mais également le profil lipidique chez des femmes obèses.
ISSN:0003-4266
DOI:10.1016/j.ando.2020.07.370