Écarts entre le référentiel et la pratique dans le diabète de type 2

Health insurance data show that general practitioners (GPs) do not strictly apply clinical practice guidelines for the management of patients with type 2 diabetes. The Health insurance fund of the Centre region assessed doctors' practices in diabetes management and found sharp disparities. Our...

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Published inLa Presse médicale (1983) Vol. 36; no. 5; pp. 764 - 770
Main Authors Cogneau, Joël, Lehr-Drylewicz, Anne-Marie, Bachimont, Janine, Letoumy, Alain
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Elsevier Masson SAS 01.05.2007
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Summary:Health insurance data show that general practitioners (GPs) do not strictly apply clinical practice guidelines for the management of patients with type 2 diabetes. The Health insurance fund of the Centre region assessed doctors' practices in diabetes management and found sharp disparities. Our study sought to explain these differences by questioning (through interviews and questionnaires) a cross-section of GPs and patients with diabetes. Interviews and questionnaires show that doctors are well aware of the recommendations for follow-up and generally agree with them. Their systematic application, however, runs up against the concrete conditions of daily practice, especially in terms of diabetes education. GPs see the management of patients with diabetes as a combination of their own skills (decisions and advice) and of responsible patient behavior. Our results, however, suggest that GPs fail to counsel their patients properly because they cannot communicate to their patients the importance of diet and physical activity. Optimum management requires that doctors develop a cooperative relation with other health professionals and improve the patient-doctor relation to promote patients' understanding of the principles of their treatment and help them to accept responsibility for managing their disease. Les données de l'assurance-maladie indiquent que les médecins généralistes n'appliquent pas scrupuleusement les recommandations de pratique clinique relatives au suivi des patients atteints de diabète de type 2. Une typologie, réalisée par l'assurance-maladie en région Centre, a mis en évidence des disparités entre les médecins. Notre étude cherche à les expliquer, au moyen d'une investigation fine (enquêtes par entretiens et par questionnaires) auprès d'un échantillon de généralistes et de patients diabétiques. Les entretiens et les questionnaires ont montré que les médecins connaissaient bien les références relatives au suivi et étaient plutôt en accord avec elles, mais que leur application systématique se heurtait aux conditions concrètes de l'exercice quotidien en particulier en ce qui concerne l'éducation thérapeutique. La prise en charge du patient diabétique est vue par le médecin comme une combinaison de bonnes décisions et de conseils qui relèvent de sa compétence et d'une conduite responsable des patients. Cependant nos résultats suggèrent que les généralistes échouent dans l'éducation de leurs patients : la limite des recommandations se situe clairement dans l'incapacité des médecins à résoudre le problème de la communication avec les patients sur le régime alimentaire ou l'activité physique La mise en place d'une coopération avec les paramédicaux et l'évolution de la relation médecin-patient afin de favoriser l'appropriation par les patients des principes des stratégies thérapeutiques et de leur permettre de devenir de véritables acteurs de leur maladie sont essentielles à une prise en charge optimum.
ISSN:0755-4982
2213-0276
DOI:10.1016/j.lpm.2006.11.022