Il verbo Noein nel fr. 3 DK di Parmenide

Dans cet article je propose un examen de la lecture traditionnelle du fr. B3 de Parménide (τὸ γὰρ αὐτὸ νοεῖν ἐστίν τε καὶ εἶναι), qui suppose une « identité » forte entre penser et être, pour lui préférer l’hypothèse d’une « correspondance » de ce qui est pensable et de ce qui est. Ces considération...

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Published inMethodos (Villeneuve-d'Ascq, France)
Main Author Fronterotta, Francesco
Format Journal Article
LanguageItalian
Published Savoirs textes langage - UMR 8163 18.03.2016
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Summary:Dans cet article je propose un examen de la lecture traditionnelle du fr. B3 de Parménide (τὸ γὰρ αὐτὸ νοεῖν ἐστίν τε καὶ εἶναι), qui suppose une « identité » forte entre penser et être, pour lui préférer l’hypothèse d’une « correspondance » de ce qui est pensable et de ce qui est. Ces considérations me conduisent a défendre une traduction du fr. B3, qui me paraît la moins anachronique: « c’est en effet une seule et même chose que l’on pense et qui est ». Je m’interroge ensuite sur le sens du verbe νοεῖν et des termes apparentés dans le Poème de Parménide (particulièrement dans le fr. B4). Je présente trois options d’interprétation du νοεῖν : 1. comme connaissance purement intellectuelle de l’être vrai (c’est à dire de l’intelligible) ; 2. comme connaissance discursive ou « véritative » qui concerne donc la vérité ou la fausseté d’une proposition ; 3. comme capacité de « réaliser une situation », de « reconnaître » quelque chose ou quelqu’un, en supposant un sens d’« être » qui vise la simple constatation de l’être des choses et du monde sensible.
ISSN:1626-0600
1769-7379
DOI:10.4000/methodos.4355