Questionner les traces d’activités en ligne pour mieux comprendre l’expérience d’apprentissage des étudiants

Avec la disponibilité des traces d’apprentissage, les environnements numériques mis à la disposition des étudiants en contexte universitaire offrent une opportunité d’étudier le lien entre le processus d’apprentissage et les produits de celui-ci. Cette contribution a pour objectif d’étudier ce type...

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Published inRevue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur
Main Authors Boumazguida, Karim, Temperman, Gaëtan, De Lièvre, Bruno
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Association internationale de pédagogie universitaire 27.11.2018
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Summary:Avec la disponibilité des traces d’apprentissage, les environnements numériques mis à la disposition des étudiants en contexte universitaire offrent une opportunité d’étudier le lien entre le processus d’apprentissage et les produits de celui-ci. Cette contribution a pour objectif d’étudier ce type de relation au sein d’un SPOC accessible sur la plateforme d’apprentissage Moodle. Notre analyse s’appuie sur une exploitation des traces de différentes activités réalisées en ligne par les apprenants et un post-test sur table permettant d'objectiver le degré de maîtrise atteint. Elle met en évidence que plusieurs variables liées aux activités en ligne des apprenants contribuent à expliquer le degré de maîtrise atteint. Nous observons en particulier que les tâches informatives, formatives et interactives expliquent, en partie, le degré de maîtrise du contenu des apprenants. Le processus d’auto-évaluation (tâches formatives), la reformulation du contenu dans le forum (tâches interactives) ainsi que l’intensité de la lecture des séquences didactiques (tâches informatives) mises à disposition favorisent l’apprentissage des apprenants. Une typologie obtenue par une approche par cluster et créée à partir de ces différentes variables permet de distinguer trois profils d’apprenants : les « participants observateurs » (en retrait dans l’apprentissage), les « participants passifs » (caractérisés par un degré d’intensité de visionnage des capsules vidéopédagogiques plus important et par un engagement intermédiaire pour les évaluations formatives et les échanges sur les forums) et enfin les « participants actifs » (investis sur l’ensemble des composantes du SPOC). Enfin, l’opinion des étudiants recueillie à partir d’un questionnaire de perceptions concorde avec ce qu’ils réalisent effectivement dans l’environnement en ligne.
ISSN:0383-0802
2076-8427
DOI:10.4000/ripes.1614