Le livre de l’Apocalypse chez Martin de León (m. 1203), entre commentaire et sermon

La Veteris ac Novi Testamenti Concordia de Martin de León (m. 1203) offre une occasion rare d’étudier les relations qu’un auteur établit dans son travail d’interprétation biblique entre un commentaire linéaire et un sermon. Dans cet article, les interprétations sur l’Apocalypse sont comparées entre...

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Published inMélanges de la Casa de Velázquez pp. 61 - 84
Main Author De Las Heras, Amélie
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Casa de Velázquez 11.04.2019
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Summary:La Veteris ac Novi Testamenti Concordia de Martin de León (m. 1203) offre une occasion rare d’étudier les relations qu’un auteur établit dans son travail d’interprétation biblique entre un commentaire linéaire et un sermon. Dans cet article, les interprétations sur l’Apocalypse sont comparées entre deux textes de la Concordia : le commentaire linéaire sur ce livre et un sermon pour la Saint-Michel. De façon inattendue, c’est dans ce dernier que l’exégèse est la plus développée et la plus sophistiquée. Dans la lectio divina telle que la conçoit Martin, les techniques exégétiques sont donc utilisées prioritairement pour édifier, plus que pour instruire ; exégèse et action sont indissociables. Par conséquent, l’hypothèse selon laquelle les commentaires bibliques de la Concordia fonctionneraient comme un faire-valoir de l’œuvre dans son ensemble, outre leur intérêt spirituel habituel, en sort renforcée.
ISSN:0076-230X
2173-1306
DOI:10.4000/mcv.10238