Devenir membre d’une communauté de discours : Enquête sur les besoins et les pratiques des docteur-es en sciences

En 2002, la France a entériné l’objectif linguistique mis en place dans le cadre de la mobilité européenne en décrétant que le diplôme de master « ne peut être délivré qu’après validation de l’aptitude à maîtriser au moins une langue étrangère ». Depuis une décennie, très peu d’études ont examiné la...

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Published inCahiers de l'ACEDLE
Main Author Hartwell, Laura M
Format Journal Article
LanguageFrench
Published ACEDLE 2013
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Summary:En 2002, la France a entériné l’objectif linguistique mis en place dans le cadre de la mobilité européenne en décrétant que le diplôme de master « ne peut être délivré qu’après validation de l’aptitude à maîtriser au moins une langue étrangère ». Depuis une décennie, très peu d’études ont examiné la manière d’évaluer cette aptitude ou les véritables besoins professionnels des diplômé-es, notamment dans les domaines des sciences. Dans ce cadre, l’Université Joseph Fourier a lancé une enquête auprès des docteurs en sciences trois ans après l’obtention du diplôme et auprès des responsables de ressources humaines parmi les établissements susceptibles de les recruter. L’objectif de la recherche est de cibler la corrélation entre les compétences de communication en anglais général ou scientifique et les besoins professionnels. Un t-test n’indique aucune différence significative (p = 0,718) pour un sous-ensemble des 12 docteur-es possédant un certificat Toeic (M =5,33 ; ET =1,83) et les 67 autres docteur-es (M = 5,11 ; ET = 2,02). C’est-à-dire que, en ce qui concerne la pratique et la maîtrise de l’anglais, il n’y a pas de différence significative entre les personnes possédant un Toeic (750+) et le reste de cette population. Les résultats montrent aussi qu’une bonne maîtrise de l’ensemble des compétences en anglais est importante. La lecture est un acte quotidien et pose peu de difficultés, l’expression orale est moins pratiquée et moins bien maitrisée et enfin les résultats concernant la prise de notes s’avèrent moins homogènes. Au-delà des compétences spécifiques, la maîtrise de l’anglais jouerait un rôle essentiel dans le parcours professionnel des docteur-es en sciences.
ISSN:1958-5772
DOI:10.4000/rdlc.1645