1918 : la fin de la Première Guerre mondiale ?

En modifiant un peu la citation la plus connue de Clausewitz, on pourrait dire que : « la paix, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens » . Cette formule s’applique en tout cas très bien à la période qui commence le 11 novembre 1918. En fait, l’Armistice de 1918 préjugeait d’entrée de je...

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Published inRevue historique de l'armée Vol. n° 251; no. 2; pp. 4 - 17
Main Authors Binet, Luc, Boulant, Antoine, d’Andurain, Julie, Eyrard, Jean-Paul, Fauveau, Alain, Gradvohl, Paul, Haegele, Vincent, Hodeir, Marcellin, Hohwald, Christophe, Inquimbert, Anne-Aurore, Jardin, Pierre, Krugler, Gilles, Lagadec, Yann, Lahaie, Olivier, Lepetit, Gildas, Marzona, Alain, Mouraz, Bernard, Noulens, Thierry, Pénicaut, Emmanuel, Petitjean, Alain, Soutou, Georges-Henri, Texier, Nicolas, Wolos, Mariusz
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Service historique de la Défense 20.06.2008
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Summary:En modifiant un peu la citation la plus connue de Clausewitz, on pourrait dire que : « la paix, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens » . Cette formule s’applique en tout cas très bien à la période qui commence le 11 novembre 1918. En fait, l’Armistice de 1918 préjugeait d’entrée de jeu un certain nombre de questions essentielles pour la paix future. On pourrait d’ailleurs en dire autant des autres armistices de l’automne 1918, conclus avec la Bulgarie, la Turquie, l’Autriche-Hongrie, sans doute moins connus mais fort importants aussi. Il s’agissait non pas d’armistices militaires, mais politico-militaires. D’où l’importance de cette période au cours de laquelle s’arrête la Grande Guerre, mais alors que les traités de paix se font attendre.
ISSN:0035-3299
1965-0779
DOI:10.3917/rha.251.0004