Face à l’Allemagne vaincue, les services de renseignement français (novembre 1918-avril 1919)

Si la signature de l’Armistice fait cesser l’horrible tuerie, elle suscite chez les alliés nombre d’interrogations sur la conduite future de l’Allemagne vaincue. Pour la France, en effet, les temps sont particulièrement incertains entre novembre 1918 et le début de juin 1919. Celle-ci doit faire fac...

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Published inRevue historique de l'armée Vol. n° 251; no. 2; pp. 61 - 71
Main Author Lahaie, Olivier
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published Service historique de la Défense 09.06.2008
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Summary:Si la signature de l’Armistice fait cesser l’horrible tuerie, elle suscite chez les alliés nombre d’interrogations sur la conduite future de l’Allemagne vaincue. Pour la France, en effet, les temps sont particulièrement incertains entre novembre 1918 et le début de juin 1919. Celle-ci doit faire face aux réticences allemandes devant les clauses de l’Armistice, mesurer la portée de la révolution spartakiste et déjouer les intrigues des Corps francs sur la Baltique… Or avec la paix et la démobilisation qui s’ensuit, les services de renseignement français redéfinissent leurs axes de recherche en prenant en compte l’évolution de la menace ; ils doivent aussi réinventer une autre façon de travailler, en fonction de la situation du moment. Tandis qu’ils exécutent quotidiennement leur mission traditionnelle de renseignement au profit du 2e bureau de l’EMA, sur le long terme, les organes de renseignement contribuent, grâce au réalisme de leurs synthèses, à l’élaboration d’une nouvelle doctrine de sécurité européenne.
ISSN:0035-3299
1965-0779
DOI:10.3917/rha.251.0061