Investir dans des infrastructures bas-carbone en France

Les politiques d’infrastructures constituent un levier essentiel pour les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation des territoires aux conséquences du réchauffement climatique. Dans la perspective de la transition environnementale en France, des investissements sign...

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Published inObservations et diagnostics économiques. Revue de l'OFCE Vol. 176; no. 1; pp. 297 - 327
Main Authors Tourbah, Alexandre, Reynès, Frédéric, Hamdi-Cherif, Meriem, Hu, Jinxue, Landa, Gissela, Malliet, Paul
Format Journal Article
LanguageFrench
Published OFCE 2022
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Summary:Les politiques d’infrastructures constituent un levier essentiel pour les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d’adaptation des territoires aux conséquences du réchauffement climatique. Dans la perspective de la transition environnementale en France, des investissements significatifs devront être réalisés dans les années à venir pour transformer, rénover et maintenir les infrastructures, entraînant d’importantes évolutions socio-économiques à l’échelle du pays. Le présent article donne les montants d’investissements additionnels en infrastructures nécessaires à l’atteinte des objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone et de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie, selon deux scénarios distincts (« Pro-techno » et « Sobriété ») avant d’en analyser les conséquences macro-économiques et sectorielles. Les résultats mettent en évidence une hausse significative du PIB (de 1 à 1,2 %) et du nombre d’emplois (entre 300 000 et 400 000 emplois supplémentaires) durant la première décennie (2021-2030) dans les deux scénarios ; les bénéfices se répartissant entre différents secteurs d’activité, au premier rang desquels les travaux publics et les services. Après 2030, les impacts économiques sont moins marqués dans le scénario Sobriété, du fait d’investissements plus réduits dans les secteurs routiers, ferroviaires, et l’aménagement de sites, mais restent positifs aussi bien sur l’activité que sur l’emploi. L’analyse effectuée met en évidence la sensibilité des résultats à des hypothèses complémentaires associées à ces scénarios, en particulier la baisse des importations d’énergie de la France.
Bibliography:Enjeux socio-économiques de l’action pour le climat
ISSN:1265-9576
1777-5647
DOI:10.3917/reof.176.0297