La gestion institutionnelle des communs environnementaux en France : réussites et limites
Rares sont ceux qui contestent aujourd’hui le fait que l’eau et la biodiversité puissent être considérées comme des biens communs. À certaines époques, il se fait un consensus sur certains objets considérés comme importants, à la fois par le vécu social et par les connaissances scientifiques médiati...
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Published in | Responsabilité & environnement Vol. 92; no. 4; pp. 40 - 44 |
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Format | Journal Article |
Language | French |
Published |
Institut Mines-Télécom
24.09.2018
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Summary: | Rares sont ceux qui contestent aujourd’hui le fait que l’eau et la biodiversité puissent être considérées comme des biens communs. À certaines époques, il se fait un consensus sur certains objets considérés comme importants, à la fois par le vécu social et par les connaissances scientifiques médiatisées. Pourtant les conclusions qui en sont tirées et les problèmes opérationnels rencontrés pour dépasser un stade purement incantatoire sont très différents pour l’eau et pour la biodiversité. Cela illustre le fait qu’il est indispensable de prêter attention à la géographie et aux échelles spatiales dans lesquelles il faut raisonner, mais aussi à l’évolution des concepts qui sous-tendent la compréhension de ce qui fait le bien commun. Cela complique singulièrement la définition opérationnelle d’une gouvernance participative reposant sur des accords négociés (jamais de façon définitive) à propos des outils utilisés et des effets de seuil identifiés, mais jamais seulement sur une approche purement économique ni sur une appropriation. |
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Bibliography: | Les communs environnementaux : gérer autrement la rareté |
ISSN: | 1268-4783 2271-8052 |
DOI: | 10.3917/re1.092.0040 |