Trapping tsetse flies on water

Riverine tsetse flies such as Glossina palpalis gambiensis and G. tachinoides are the vectors of human and animal trypanosomoses in West Africa. Despite intimate links between tsetse and water, to our knowledge there has never been any attempt to design trapping devices that would catch tsetse on wa...

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Published inParasite (Paris) Vol. 18; no. 2; pp. 141 - 144
Main Authors Laveissière, C., Camara, M., Rayaisse, J.B., Salou, E., Kagbadouno, M., Solano, P.
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Paris EDP Sciences 01.05.2011
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Summary:Riverine tsetse flies such as Glossina palpalis gambiensis and G. tachinoides are the vectors of human and animal trypanosomoses in West Africa. Despite intimate links between tsetse and water, to our knowledge there has never been any attempt to design trapping devices that would catch tsetse on water. In mangrove (Guinea) one challenging issue is the tide, because height above the ground for a trap is a key factor affecting tsetse catches. The trap was mounted on the remains of an old wooden dugout, and attached with rope to nearby branches, thereby allowing it to rise and fall with the tide. Catches showed a very high density of 93.9 flies/”water-trap”/day, which was significantly higher (p < 0.05) than all the catches from other habitats where the classical trap had been used. In savannah, on the Comoe river of South Burkina Faso, the biconical trap was mounted on a small wooden raft anchored to a stone, and catches were compared with the classical biconical trap put on the shores. G. p. gambiensis and G. tachinoides densities were not significantly different from those from the classical biconical one. The adaptations described here have allowed to efficiently catch tsetse on the water, which to our knowledge is reported here for the first time. This represents a great progress and opens new opportunities to undertake studies on the vectors of trypanosomoses in mangrove areas of Guinea, which are currently the areas showing the highest prevalences of sleeping sickness in West Africa. It also has huge potential for tsetse control using insecticide impregnated traps in savannah areas where traps become less efficient in rainy season. The Guinean National control programme has already expressed its willingness to use such modified traps in its control campaigns in Guinea, as has the national PATTEC programme in Burkina Faso during rainy season. Les tsé-tsé du groupe palpalis, en particulier les taxons riverains Glossina palpalis gambiensis et G. tachinoides, sont les vecteurs majeurs des trypanosomoses humaine (maladie du sommeil) et animales (nagana) en Afrique de l’Ouest. Malgré l’intimité des liens entre ces espèces et les formations aquatiques qui constituent leur habitat, il n’existe jusqu’à présent aucun moyen de piéger ces tsé-tsé sur l’eau. En zone de mangrove de Guinée, une difficulté supplémentaire est l’existence de la marée, qui affecte donc la hauteur à laquelle est placé le piège, facteur-clé de succès du piégeage. Le piège a donc été monté sur un morceau de bois flottant et attaché aux branches des palétuviers, suivant ainsi le niveau des marées à hauteur constante. Les captures ont montré que ce piège flottant capturait significativement plus de tsé-tsé (93,5 tsé-tsé par piège et par jour) que les pièges classiques sur terre. En zone de savane au Burkina Faso, sur la rivière Comoé, le piège biconique a été monté sur un petit radeau de bois et immobilisé au moyen d’une ancre. Les comparaisons avec des pièges biconiques posés sur la rive n’ont pas montré de différence significative pour les deux espèces G. p. gambiensis et G. tachinoides. La mise au point de ces pièges flottants ouvre de nouvelles perspectives sur l’étude de ces vecteurs en zone de mangrove, où peu voire pas de données bio-écologiques existent alors que les prévalences de la trypanosomiase humaine africaine (THA) sont fortes. Cet outil a aussi un fort potentiel d’application pour la lutte anti-tsé-tsé en zone de savane en saison des pluies, lorsque les pièges ou écrans classiques ne sont plus efficaces. Le Programme national de lutte contre la THA en Guinée et le projet PATTEC au Burkina Faso ont manifesté leur intention d’utiliser ces pièges flottants dans leurs campagnes de lutte.
Bibliography:ark:/67375/80W-J9M6DPWF-4
publisher-ID:parasite2011182p141
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SourceType-Scholarly Journals-1
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ISSN:1252-607X
1776-1042
DOI:10.1051/parasite/2011182141