Use of traditional medicine in middle-income countries a WHO-SAGE study

• Published in: Health policy and planning Vol. 31; no. 8; pp. 984 - 991
• Main Authors: Oyebode, Oyinlola, Kandala, Ngianga-Bakwin, Chilton, Peter J, Lilford, Richard J
• Format: Journal Article
• Language: English
• Published: England Oxford University Press 01.10.2016; Oxford Publishing Limited (England)
• Subjects: Access; Adult; Aged; Arthritis; Cataracts; Chronic conditions; Chronic Disease; Chronic illnesses; Developing Countries; Diabetes; Diabetes mellitus; Female; Geography; Health care; Health care policy; Health education; Health needs; Health Policy; Health services; Health Surveys; Humans; Hypertension; Income; Low income groups; Male; Medicine; Medicine, Traditional - statistics & numerical data; Middle Aged; Multivariate analysis; Original; ORIGINAL ARTICLES; Policy making; Populations; Rural areas; Rural Population; Rural schools; Rurality; Socioeconomic Factors; Traditional medicine; World Health Organization; Mexico; South Africa; Ghana; China; Russia; India; Medicine; traditional; health policy; World Health Organization; developing countries
• ISSN: 0268-1080; 1460-2237; 1460-2237
• DOI: 10.1093/heapol/czw022

It is frequently stated in the scientific literature, official reports and the press that 80% of Asian and African populations use traditional medicine (TM) to meet their healthcare needs; however, this statistic was first reported in 1983. This study aimed to update knowledge of the prevalence of TM use and the characteristics of those who access it, to inform health policy-makers as countries seek to fulfil the WHO TM strategy 2014–23 and harness TM for population health. Prevalence of reported use of TM was studied in 35 334 participants of the WHO-SAGE, surveyed 2007–10. TM users were compared with users of modern healthcare in univariate and multivariate analyses. Characteristics examined included age, sex, geography (urban/rural), income quintile, education, self-reported health and presence of specific chronic conditions. This study found TM use was highest in India, 11.7% of people reported that their most frequent source of care during the previous 3 years was TM; 19.0% reported TM use in the previous 12 months. In contrast <3% reported TM as their most frequent source of care in China, Ghana, Mexico, Russia and South Africa; and <2% reported using TM in the previous year in Ghana, Mexico, Russia and South Africa. In univariate analyses, poorer, less educated and rural participants were more likely to be TM-users. In the China multivariate analysis, rurality, poor self-reported health and presence of arthritis were associated with TM use; whereas diagnosed diabetes, hypertension and cataracts were less prevalent in TM users. In Ghana and India, lower income, depression and hypertension were associated with TM use. In conclusion, TM use is less frequent than commonly reported. It may be unnecessary, and perhaps futile, to seek to employ TM for population health needs when populations are increasingly using modern medicine. Il est souvent dit dans la littérature scientifique, les rapports officiels et la presse que 80% des populations asiatiques et africaines ont recours à la médecine traditionnelle (MT) pour satisfaire leurs besoins en matière de soins de santé; toutefois, cette donnée statistique n’a été diffusée pour la première fois qu’en 1983. La présente étude vise à mettre à jour les connaissances sur la prévalence du recours à la MT et les caractéristiques de ceux qui y ont accès, afin d’éclairer les décideurs du secteur de la santé puisque les pays cherchent à se conformer à la stratégie 2014-23 de l ’OMS relative à la MT, et à exploiter la MT au profit de la santé des populations. La prévalence du recours déclaré à la MT a été étudiée chez 35 334 participants du programme OMS-SAGE, interrogés entre 2007 et 2010. On a procédé à une comparaison des personnes qui ont recours à la MT avec celles qui utilisent les soins de santé modernes par le biais d’analyses univariées et multivariées. Les caractéristiques étudiées comprenaient l’âge, le sexe, la géographie (urbaine/rurale), le quintile de revenu, l’éducation, l’état de santé déclaré et la présence de maladies chroniques spécifiques. Cette étude a révélé que le recours à la MT était plus courant en Inde: 11,7% des personnes ont déclaré que la MT était leur source de soins la plus courante au cours des 3 années précédentes; 19,0% ont déclaré avoir eu recours à la MT au cours des 12 mois précédents. En revanche en Chine, au Ghana, au Mexique, en Russie et en Afrique du Sud, <3% ont déclaré la MT comme leur source de soins la plus courante; et<2% ont déclaré avoir eu recours à la MT l’année précédente au Ghana, au Mexique, en Russie et en Afrique du Sud. En analyse univariée, les participants les plus pauvres, les moins instruits et ceux vivant dans les zones rurales étaient plus susceptibles de recourir à la MT. Dans l’analyse multivariée du cas de la Chine, la ruralité, le mauvais état de santé déclaré et la présence d’arthrite ont été associés au recours à la MT; alors que les cas diagnostiqués de diabète, d’hypertension et de cataracte étaient moins fréquents chez les usagers de la MT. Au Ghana et en Inde, le faible revenu, la dépression et l’hypertension ont été associés au recours à la MT. En conclusion, le recours à la MT est moins fréquent qu’on ne l’affirme souvent. Il peut s’avérer inutile, et peut-être futile, de chercher à satisfaire les besoins sanitaires de la population par le biais de la MT lorsque ces populations ont de plus en plus recours à la médecine moderne. Con frecuencia se afirma en la literatura científica, en los informes oficiales y en la prensa que el 80% de la población asiática y africana utiliza la medicina tradicional (MT) para satisfacer sus necesidades de cuidado de la salud; sin embargo, esta estadística se reportó por primera vez en 1983. Este estudio tuvo como objetivo actualizar los conocimientos de la prevalencia del uso de la MT y las características de las personas que acceden a ella, para informar a los formuladores de política de salud a medida que los países buscan cumplir la estrategia de la OMS MT 2014-23 y aprovechar la MT para la salud de la población. La prevalencia del uso informado de la MT se estudió en 35,334 participantes de la OMS-SAGE (Grupo Estratégico Consejero de Expertos), encuestados en 2007-10. Los usuarios de la MT se compararon con los usuarios del cuidado de la salud moderno en los análisis univariantes y multivariantes. Las características examinadas incluyeron edad, sexo, geografía (urbano/rural), quintil de ingreso, educación, percepción de salud y presencia de enfermedades crónicas específicas. Este estudio encontró que el uso de la MT era más alto en la India, el 11.7% de las personas informaron que su fuente más frecuente de cuidado durante los 3 años anteriores fue la MT; el 19.0% reportó el uso de la MT en los 12 meses anteriores. En contraste <3% mencionó la MT como su más frecuente fuente de cuidado en China, Ghana, México, Rusia y Sudáfrica; y <2% reportó el uso de MT en el año anterior en Ghana, México, Rusia y Sudáfrica. En los análisis univariantes, los más pobres, los menos educados y los participantes rurales eran más propensos a ser usuarios de la MT. En el análisis multivariante de China, la ruralidad, los autoinformes de salud pobre y la presencia de la artritis se asociaron con el uso de la MT; mientras que el diagnóstico de diabetes, hipertensión y cataratas eran menos prevalentes en los usuarios de la MT. En Ghana y en la India, los ingresos más bajos, la depresión y la hipertensión fueron asociados con el uso de la MT. En conclusión, el uso de la MT es menos frecuente de lo que comúnmente se reporta. Puede ser innecesario, y hasta inútil, tratar de emplear la MT para las necesidades de salud de la población cuando las poblaciones están utilizando cada vez más la medicina moderna. 科学文献、官方报告和出版物经常提及80%亚洲和非洲人口 使用传统药物满足他们的医疗需求；但是该数据最初于1983 年提出。本文旨在更新传统药物使用普及性的知识以及使用 人群的特性, 从而提醒医疗政策制定者力求实现世界卫生组织 2014-2023传统药物战略和控制传统药物对人口健康的影响。 披露的传统药物使用的普及性来自对2007-2010年35334名世 界卫生组织——全球老龄化和成人健康组织调查参与者的调 查结果。传统药物使用者与现代医疗使用者在单因素和多因 素分析中进行比较。调查的特征包括年龄、性别、地区性 （城市/乡村） 、收入等级、教育水平、自评健康状况、是否 存在特殊慢性疾病。本研究发现传统药物在印度使用率最高, 11.7%的被调查者表明他们在近3年最常用的医疗方式是传统 药物；19.0%的人回答他们在过去12个月使用过传统药物。相 反, 在中国、加纳、墨西哥、俄罗斯和南非, 低于3%的人将传 统药物当作他们最常用的医疗方式；在加纳、墨西哥、俄罗 斯和南非低于2%的人在过去1年使用传统药物。在多变量分 析中, 较贫困、较低教育水平和乡村地区的被调查者更可能使 用传统药物。在中国多变量分析中, 乡村地区、自评健康条件 较差和存在关节炎的被调查者与传统药物使用相关；然而糖 尿病、高血压和白内障患者更不可能成为传统药物使用者。 在加纳和印度, 较低收入人群、抑郁症和高血压患者更可能使 用传统药物。总之, 传统药物使用没有通常报告中描绘的那样 普遍。当人们更多使用现代药物的时候, 或许没有必要为人口 健康寻求如何探索利用传统药物。