Trust in development: some implications of knowing in indigenous knowledge

The indigenous knowledge (IK) initiative in development has met with limited success. The cultural relativity of knowledge –i.e. what qualifies as justified belief – may partly explain why. Drawing on New Guinea Highlands' ethnography, I explore the implications for dominant capitalist developm...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inThe Journal of the Royal Anthropological Institute Vol. 16; no. 1; pp. 12 - 30
Main Author Sillitoe, Paul
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Oxford, UK Blackwell Publishing Ltd 01.03.2010
Blackwell Publishing
Blackwell
Subjects
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:The indigenous knowledge (IK) initiative in development has met with limited success. The cultural relativity of knowledge –i.e. what qualifies as justified belief – may partly explain why. Drawing on New Guinea Highlands' ethnography, I explore the implications for dominant capitalist development discourse of constituting and verifying knowledge differently. Trust emerges as a central issue. Highlanders' approach to knowing attends to the subjective nature of understanding and potential for disagreement. The grammar of language – such as that spoken by the Wola of the Southern Highlands Province – reflects these concerns, notably attention to the source/reliability of any professed knowledge. This evidential interest relates to oral traditions, enskilled knowing, and individual knowledge variability, in addition to the trust to be put on any expressed knowledge. It relates also to how stateless political contexts preclude the imposition of views, such as what comprises economic development; albeit what shape an alternative ' acephalous development' might take is currently unclear. /// L'initiative sur les savoirs autochtones (indigenous knowledge (IK)) dans le développement n'a connu qu'un succès mitigé. Ce résultat médiocre peut s'expliquer par la relativité culturelle des savoirs, autrement dit de ce qui peut être considéré comme une croyance justifiée. À partir de l'ethnographie des Hautes Terres de Nouvelle-Guinée, l'auteur explore les implications pour le discours capitaliste dominant en matière de développement d'une nouvelle manière de constituer et de valider les connaissances. La confiance s'avère une question centrale dans cette optique. L'approche du savoir par les habitants des Hautes Terres tient compte de la nature subjective de la compréhension et de la possibilité de désaccords. La grammaire de la langue, par exemple de celle des Wolas de la province des Hautes Terres du Sud, reflète ces préoccupations, et notamment l'attention portée à la source et à la fiabilité des connaissances déclarées. Outre la confiance que l'on peut accorder à tout savoir exprimé, cet intérêt pour les preuves est lié à la tradition orale, aux connaissances acquises et à la variabilité des connaissances individuelles. Il est donc aussi corrélé à la manière dont des contextes politiques non étatiques empêchent l'imposition d'opinions, telles que celles qui ont trait à ce en quoi consiste le développement économique. Pour autant, la forme que pourrait prendre un mode différent de "développement acéphale" n'est pas nette pour l'instant.
Bibliography:ark:/67375/WNG-FM6J0C4L-3
istex:D36433CFE7FEA698280D6918A4F4AB6BE05D6B60
ArticleID:JRAI1594
ObjectType-Article-1
SourceType-Scholarly Journals-1
ObjectType-Feature-2
content type line 23
ObjectType-Article-2
ObjectType-Feature-1
ISSN:1359-0987
1467-9655
DOI:10.1111/j.1467-9655.2009.01594.x