Iñupiaq Knowledge of Polar Bears (Ursus maritimus) in the Southern Beaufort Sea, Alaska

Successful wildlife management depends upon coordination and consultation with local communities. However, much of the research used to inform management is often derived solely from data collected directly from wildlife. Indigenous people living in the Arctic have a close connection to their enviro...

Full description

Saved in:
Bibliographic Details
Published inArctic Vol. 74; no. 3; pp. 239 - 257
Main Authors Rode, Karyn D., Voorhees, Hannah, Huntington, Henry P., Durner, George M.
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Arctic Institute of North America 01.09.2021
Arctic Institute of North America of the University of Calgary
Subjects
Online AccessGet full text

Cover

Loading…
More Information
Summary:Successful wildlife management depends upon coordination and consultation with local communities. However, much of the research used to inform management is often derived solely from data collected directly from wildlife. Indigenous people living in the Arctic have a close connection to their environment, which provides unique opportunities to observe their environment and the ecology of Arctic species. Further, most northern Arctic communities occur within the range of polar bears (nanuq, Ursus maritimus) and have experienced significant climatic changes. Here, we used semi-structured interviews from 2017 to 2019 to document Iñupiaq knowledge of polar bears observed over four decades in four Alaskan communities in the range of the Southern Beaufort Sea polar bear subpopulation: Wainwright, Utqiaġvik, Nuiqsut, and Kaktovik. All but one of 47 participants described directional and notable changes in sea ice, including earlier ice breakup, later ice return, thinner ice, and less multiyear pack ice. These changes corresponded with observations of bears spending more time on land during the late summer and early fall in recent decades—observations consistent with scientific and Indigenous knowledge studies in Alaska, Canada, and Greenland. Participants noted that polar bear and seal body condition and local abundance either varied geographically or exhibited no patterns. However, participants described a recent phenomenon of bears being exhausted and lethargic when arriving on shore in the summer and fall after extensive swims from the pack ice. Further, several participants suggested that maternal denning is occurring more often on land than sea ice. Participants indicated that village and regional governments are increasingly challenged to obtain resources needed to keep their communities safe as polar bears spend more time on land, an issue that is likely to be exacerbated both in this region and elsewhere as sea ice loss continues. La gestion réussie de la faune dépend des efforts de coordination et de consultation avec les collectivités locales. Toutefois, il arrive souvent qu’une grande partie de la recherche utilisée pour éclairer la gestion dérive uniquement des données recueillies directement de la faune. Les peuples autochtones qui vivent dans l’Arctique entretiennent des liens étroits avec leur environnement, ce qui crée des occasions uniques d’observer l’environnement et l’écologie des espèces de l’Arctique. Il y a également lieu de remarquer que la plupart des collectivités du nord de l’Arctique se trouvent dans l’aire de répartition des ours polaires (nanuq, Ursus) et connaissent d’importants changements climatiques. Dans le cadre de cette étude, nous nous sommes appuyés sur des entrevues semi-structurées réalisées entre 2017 et 2019 pour documenter les connaissances des Iñupiaq au sujet des ours polaires découlant d’observations échelonnées sur quatre décennies dans quatre collectivités de l’Alaska situées dans l’aire de répartition de la sous-population d’ours polaires du sud de la mer de Beaufort : Wainwright, Utqiaġvik, Nuiqsut et Kaktovik. Les 47 participants, sauf un, ont décrit des changements directionnels et remarquables en ce qui a trait à la glace de mer, dont des débâcles plus hâtives, le retour plus tardif de la glace, de la glace plus mince et moins de banquises pluriannuelles. Ces changements correspondent aux observations d’ours qui passent plus de temps sur la terre ferme en fin d’été et en début d’automne au cours des dernières décennies. Ces observations coïncident avec les études sur les connaissances scientifiques et autochtones réalisées en Alaska, au Canada et au Groenland. Les participants ont fait remarquer que la condition corporelle des ours polaires et des phoques ainsi que leur abondance à l’échelle locale variaient d’une région à l’autre ou n’affichaient aucune tendance. Cependant, les participants ont décrit un phénomène récent selon lequel les ours sont épuisés et léthargiques lorsqu’ils arrivent sur la rive à l’été et à l’automne, après avoir parcouru de longues distances à la nage depuis les banquises. Aussi, plusieurs participants ont laissé entendre que les aires de mise bas se retrouvent plus souvent sur la terre ferme que sur la glace de mer. Les participants ont indiqué que le gouvernement des villages et les gouvernements régionaux ont de plus en plus de difficulté à obtenir les ressources nécessaires pour assurer la sécurité de leurs collectivités, car les ours polaires passent plus de temps sur la terre ferme, un enjeu qui risque de s’aggraver, tant dans cette région qu’ailleurs, à mesure que la glace de mer continuera de perdre de l’ampleur.
ISSN:0004-0843
1923-1245
DOI:10.14430/arctic73030