Ungrateful predators: capture and the creation of Cofán violence

• Published in: The Journal of the Royal Anthropological Institute Vol. 21; no. 3; pp. 542 - 560
• Main Author: Cepek, Michael
• Format: Journal Article
• Language: English
• Published: London Blackwell Publishing Ltd 01.09.2015; John Wiley & Sons Ltd
• Subjects: Latin American history; Logic; Minority & ethnic groups; Violence; Ecuador
• ISSN: 1359-0987; 1467-9655
• DOI: 10.1111/1467-9655.12245

In this article, I explore the history, logic, and practice of capture among the Cofán people of Amazonian Ecuador. Rather than acting as the subjects of capture, Cofán people have primarily been its objects. Centuries of pre-Conquest, colonial, and postcolonial violence have exposed Cofán communities to repeated seizures by indigenous and non-indigenous aggressors. Although capture by enemy others is a feared prospect that typically brings disaster, it also serves as the Cofán nation's central means of acquiring violent powers, which are essential to its defence. By investigating the uncertainties of capture as a productive process, I question dominant representations of native Amazonians as wilful participants in a cosmos of generalized prédation, and I issue a plea for openness when considering the diversity of the region's peoples. L'auteur explore ici l'histoire, la logique et la pratique de la capture chez les Cofán d'Amazonie équatorienne. Dans l'histoire, les Cofán ont le plus souvent été objets plutôt que sujets de la capture. Des siècles de violence dans les temps précolombiens, coloniaux et postcoloniaux les ont exposés à des captures répétées par des agresseurs autochtones et extérieurs. Bien que la capture par des ennemis « autres » soit redoutée car le plus souvent porteuse de désastres, elle est aussi un moyen central par lequel les Cofán acquièrent des pouvoirs violents indispensables à leur défense. En étudiant les incertitudes de la capture comme processus productif, l'auteur remet en question les représentations dominantes des Amazoniens natifs comme des participants consentants à un cosmos de prédation généralisée, et plaide pour davantage d'ouverture dans l'étude de la diversité des peuples de la région.