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Summary:Since its discovery, the human parvovirus B19 (B19V) has been associated with many clinical situations in addition to the prototype clinical manifestations, i.e. erythema infectiosum and erythroblastopenia crisis. The clinical significance of the viral B19V DNA persistence in sera after acute infection remains largely unknown. Such data may constitute a new clinical entity and is discussed in this manuscript. In 2002, despite the genetic diversity among B19V viruses has been reported to be very low, the description of markedly distinct sequences showed a new organization into three genotypes. The most recent common ancestor for B19V genotypes was estimated at early 1800s. B19V replication is enhanced by hypoxia and this might to explain the high viral load detected by quantitative PCR in the sera of infected patients. The minimum infectious dose necessary to transmit B19V infection by the transfusion of labile blood products remains unclear. At the opposite, the US Food and Drug Administration proposed a limit of 104IU/mL of viral DNA in plasma pools used for the production of plasma derivatives. Recently, a new human parvovirus (PARV4) has been discovered. The consequences on blood transfusion of this blood-borne agent and its pathogenicity are still unknown. À côté de manifestations cliniques bien repertoriées telles l’éruption de la cinquième maladie et la crise erythroblastopénique, le parvovirus B19 (B19V) a vu ses tableaux cliniques s’enrichir au fur et à mesure du temps. Depuis de nombreuses années les cliniciens sont confrontés à la persistance à long terme de charges virales plasmatiques dont l’interprétation reste délicate. Alors que le B19V était décrit comme un virus peu variable au début des années 2000, la mise en évidence de souches génétiquement distinctes révélait une organisation en trois génotypes. L’ancêtre commun de tous ces génotypes serait apparu au début du xixe siècle. La réplication du B19V est stimulée par l’hypoxie, ce qui correspond bien avec sa multiplication dans la niche hématopoïétique où il existe un gradient en oxygène de la médullaire vers la corticale et avec la détection de charges virales très élevées lors d’infections aiguës. Le seuil minimal de transmission du B19V lors de l’administration de produits sanguins labiles reste mal défini. A contrario, il semble qu’un titre inférieur à 104UI/mL réduise considérablement le risque de transmission du B19V lors de l’administration de produits sanguins stables. Par ailleurs, la découverte de nouveaux parvovirus transmissibles par le sang, tels que le PARV4, pose la question de la sécurité transfusionnelle vis-à-vis de cet agent car les conséquences cliniques de ce parvovirus humain ne sont pas encore connues.
ISSN:1246-7820
1953-8022
DOI:10.1016/j.tracli.2015.11.006