A multi-level study of the determinants of mental health service utilization

Until now, research has focused on neighbourhood variations in mental health services and their relationships with local attributes, such as healthcare supply and socio-economic deprivation, without controlling for individual characteristics (age, sex, income, or education, for instance). Hence, thi...

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Published inRevue d'épidémiologie et de santé publique Vol. 60; no. 2; pp. 85 - 93
Main Authors Ngamini Ngui, A., Perreault, M., Fleury, M.-J., Caron, J.
Format Journal Article
LanguageEnglish
Published Issy les Moulineaux Elsevier Masson SAS 01.04.2012
Elsevier Masson
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Summary:Until now, research has focused on neighbourhood variations in mental health services and their relationships with local attributes, such as healthcare supply and socio-economic deprivation, without controlling for individual characteristics (age, sex, income, or education, for instance). Hence, this study is a major attempt to clarify the role played by individual and local attributes in the utilization of mental health services. The aim of this study was to disentangle individual and neighbourhood effects on mental health service use. In this cross-sectional study, individual-level data on 423 participants with a frequent mental health disorder was recruited from the general population and linked to neighbourhood-level data at the census tract level from the 2006 Canadian Census. Neighbourhood variables included socio-economic deprivation, mean income, residential stability and the proportion of recent immigrants. Individual characteristics included gender, age, marital status, self-rated mental health and the number of diagnoses. Multi-level logistic regression was used to assess the effects of individual and neighbourhood characteristics simultaneously on mental health service use. The intraclass correlation coefficient indicated that 12.26% of the variance of mental health service utilization is at the neighbourhood level. Final analysis showed that at the individual level, being female, married, or self-rating mental health less than excellent increased healthcare use. At the neighbourhood level, deprived socio-economic neighbourhood decreased health service use (OR=0.71, P<0.05), while residential stability increased use (OR=1.24, P<0.05). Individual and neighbourhood characteristics determine mental health service utilization. Taking both into consideration allows better targeting of health service policy and planning and enables more accurate needs-based resource allocation. However, future research should continue to investigate the pathway through which neighbourhood affects health service utilization. Jusqu’a présent, les études qui ont porté sur les variations de l’utilisation des services en santé mentale selon le voisinage et leurs relations avec les attributs locaux, comme la disponibilité des services de santé et la défavorisation socioéconomique, n’ont pas tenu compte des caractéristiques individuelles (âge, sexe, revenu ou instruction par exemple). Ainsi, notre étude représente un effort important dans la clarification du rôle des caractéristiques individuelles et locales dans l’utilisation des services en santé mentale. Son objectif est de démêler les influences des caractéristiques individuelles et du voisinage sur l’utilisation des services en santé mentale. Dans cette étude transversale, 423 personnes ayant des problèmes de santé mentale ont été sélectionnées dans la population générale, et reliées aux données du secteur du recensement canadien de 2006. Les variables du voisinage comprenaient la défavorisation socioéconomique, le revenu moyen, la stabilité résidentielle et la proportion d’immigrants récents. Les caractéristiques individuelles englobaient le sexe, l’âge, le statut matrimonial, la santé mentale auto-rapportée et le nombre de diagnostics. Une régression logistique multi-niveaux a été utilisée pour évaluer simultanément les caractéristiques individuelles et du voisinage sur l’utilisation des services en santé mentale. Le coefficient de corrélation intra-classe indique que le voisinage explique 12,26 % de la variation de l’utilisation des services en santé mentale. L’analyse finale montre qu’au niveau individuel, être une femme, être marié ou évaluer sa propre santé mentale moins qu’excellente augmente l’utilisation des services de santé. Au niveau du voisinage, la défavorisation socioéconomique est liée à une diminution de l’utilisation des services (OR=0,71, p<0,05), tandis que la stabilité résidentielle est liée à une utilisation plus importante (OR=1,24, p<0,05). Les caractéristiques individuelles et du voisinage déterminent l’utilisation des services en santé mentale. La prise en compte de ces deux niveaux permettrait de mieux orienter les politiques de santé et d’assurer une meilleure planification des services pour une meilleure allocation des ressources selon les besoins. Toutefois, d’autres recherches sont nécessaires pour déterminer par quels moyens le voisinage influence l’utilisation des services de santé.
Bibliography:ObjectType-Article-1
SourceType-Scholarly Journals-1
ObjectType-Feature-2
content type line 23
ISSN:0398-7620
DOI:10.1016/j.respe.2011.09.007