Visceral leishmaniasis‐associated nephropathy in hospitalised Brazilian patients: new insights based on kidney injury biomarkers
Objective To evaluate the usefulness of early acute kidney injury (AKI) biomarkers in clinical management of visceral leishmaniasis. Methods Prospective study with 50 hospitalised VL patients. AKI biomarkers, that is, serum and urinary neutrophil gelatinase‐associated lipocalin (sNGAL, uNGAL, respec...
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Published in | Tropical medicine & international health Vol. 23; no. 10; pp. 1046 - 1057 |
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Main Authors | , , , , , , , |
Format | Journal Article |
Language | English |
Published |
England
Blackwell Publishing Ltd
01.10.2018
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Summary: | Objective
To evaluate the usefulness of early acute kidney injury (AKI) biomarkers in clinical management of visceral leishmaniasis.
Methods
Prospective study with 50 hospitalised VL patients. AKI biomarkers, that is, serum and urinary neutrophil gelatinase‐associated lipocalin (sNGAL, uNGAL, respectively), urinary kidney injury molecule‐1 (uKIM‐1) and urinary monocyte chemotactic protein‐1 (uMCP‐1), were quantified by immunoassay (ELISA). Also, interferon‐gamma (INF‐y) and C‐reactive protein (CRP) were evaluated as inflammatory biomarkers possibly related to VL severity.
Results
VL patients had hyponatremia, hypoalbuminemia, hypergammaglobulinemia, haematologic and hepatic disorders. AKI was found in 46%, and one death (2%) occurred. The AKI group had significant longer hospital stay, lower levels of IFN‐y and higher levels of CRP, more clinical renal abnormalities and higher levels of sNGAL, uNGAL, uKIM‐1 and uMCP‐1. Overall, sNGAL, uKIM‐1 and uMCP‐1 showed correlations with important clinical renal abnormalities, such as proteinuria, albuminuria, serum creatinine and glomerular filtration rate using adjusted correlations with CRP and IFN‐y. Only sNGAL showed an early association with AKI development (OR = 2.78, 95% CI = 1.429–5.428, per each increase of 50 ng/ml), even after adjusting for clinical signals of VL severity and for immune biomarkers. Moreover, sNGAL showed a better performance in predicting AKI development (AUC‐ROC = 0.81, 95% CI = 0.69–0.93; cut‐off = 154 ng/ml, sensitivity = 82.6%, specificity = 74.1%, P < 0.001).
Conclusions
Visceral leishmaniasis‐associated nephropathy showed important proximal tubular injury and glomerular inflammation. Serum NGAL showed an early association with VL‐associated nephropathy and may be used to improve clinical management strategies and decrease morbimortality in VL patients.
Objectif
Evaluer l'utilité des biomarqueurs de lésions rénales aiguës (LRA) précoces dans la prise en charge clinique de la leishmaniose viscérale (LV).
Méthodes
Etude prospective sur 50 patients LV hospitalisés. Les biomarqueurs de LRA, à savoir, la Lipocalin‐associée à la Neutrophile Gélatinase sérique et urinaire (sNGAL, uNGAL, respectivement), la Molecule‐1 urinaire (uKIM‐1) de lésion rénale et la protéine chimiotactique‐1 des monocytes urinaires (uMCP‐1) ont été quantifiés par dosage immunologique (ELISA). L'interféron‐gamma (INF‐y) et la protéine C‐réactive (CRP) ont aussi été évalués en tant que biomarqueurs inflammatoires possibles liés à la sévérité de la LV.
Résultats
Les patients atteints de LV présentaient une hyponatrémie, une hypoalbuminémie, une hypergammaglobulinémie, des troubles hématologiques et hépatiques. Des LRA ont été trouvées chez 46% et 1 décès (2%) est survenu. Le groupe avec LRA a eu un séjour hospitalier significativement plus long, des niveaux plus faibles d'IFN‐y et des taux plus élevés de CRP, plus d'anomalies rénales cliniques et des taux plus élevés de sNGAL, uNGAL, uKIM‐1 et uMCP‐1. Globalement, sNGAL, uKIM‐1 et uMCP‐1 présentaient des corrélations avec d'importantes anomalies rénales cliniques, telles que la protéinurie, l'albuminurie, la créatininémie et le taux de filtration glomérulaire, en utilisant des corrélations ajustées avec la CRP et l'IFN‐y. Seule sNGAL a montré une association précoce avec le développement de LRA (OR = 2,78; IC95%: 1,429 ‐ 5,428, pour chaque augmentation de 50 ng/ml), même après ajustement pour les signaux cliniques de sévérité de la LV et pour les biomarqueurs immunitaires. De plus, sNGAL a montré une meilleure performance dans la prédiction du développement des LRA (AUC‐ROC = 0,81; IC95%: 0,69‐0,93; seuil = 154 ng/mL, sensibilité = 82,6%; spécificité = 74,1%; p<0,001).
Conclusions
La néphropathie associée à la LV a révélé d'importantes lésions tubulaires proximales et une inflammation glomérulaire. La NGAL sérique a montré une association précoce avec la néphropathie associée à la LV et peut être utilisée pour améliorer les stratégies de prise en charge clinique et réduire la morbi‐mortalité chez les patients atteints de LV. |
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Bibliography: | ObjectType-Article-1 SourceType-Scholarly Journals-1 ObjectType-Feature-2 content type line 23 |
ISSN: | 1360-2276 1365-3156 |
DOI: | 10.1111/tmi.13127 |