Genome-wide association study and premature ovarian failure

Résumé L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) est définie par une aménorrhée durant plus de quatre mois associée à une ascension des gonadotrophines habituellement au-dessus de 20 mUI/ml survenant chez une femme avant l’âge de 40 ans. Un certain nombre de gènes candidats ont été identifiés au cou...

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Published inAnnales d'endocrinologie Vol. 71; no. 3; pp. 218 - 221
Main Authors Christin-Maitre, S, Tachdjian, G
Format Journal Article Conference Proceeding
LanguageEnglish
Published Paris Elsevier Masson SAS 01.05.2010
Masson
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Summary:Résumé L’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) est définie par une aménorrhée durant plus de quatre mois associée à une ascension des gonadotrophines habituellement au-dessus de 20 mUI/ml survenant chez une femme avant l’âge de 40 ans. Un certain nombre de gènes candidats ont été identifiés au cours des 15 dernières années comme FOXL2 , FSHR , BMP15 , GDF9 et la prémutation Xfra . Cependant, l’étiologie de l’IOP demeure inconnue dans plus de 90 % des cas. La première stratégie pour identifier des gènes candidats en dehors de l’étude des gènes impliqués dans les insuffisances ovariennes des modèles animaux repose sur l’analyse des délétions et des translocations du chromosome X chez les patientes. La deuxième stratégie repose sur des analyses de liaison et la troisième sur des études d’hybridation comparative du génome ( comparative genomic hybridization [CGH] array ). La dernière stratégie repose sur des études d’association du génome (Genome-Wide Association Studies [GWAS]). Cette technique consiste à rechercher les polymorphismes nucléotidiques uniques (SNPs) chez les patients et des témoins. Jusqu’à maintenant, trois études ont été réalisées et ont identifié différents loci potentiellement liés à l’IOP, comme le PTHB1 et le ADAMTS19. Cependant, des réplications dans des cohortes indépendantes sont nécessaires. Les études de type GWAS sur de larges cohortes de femmes présentant une IOP devraient permettre d’identifier de nouveaux gènes candidats dans un futur proche.
ISSN:0003-4266
2213-3941
DOI:10.1016/j.ando.2010.02.014