Troubles lipidiques et glucidiques à risque cardio-vasculaires chez les personnes vivant avec le virus d’immunodéficience humaine sous traitement antirétroviral: cas du centre de prise en charge médicale de l’ONG Espoir-Vie-Togo à Lomé

Les médicaments antirétroviraux sont responsables d’effets secondaires ou indésirables. Ils peuvent comporter une redistribution du tissu adipeux, des troubles du métabolisme lipidique ou glucidique. Il s’avère nécessaire, en face du nombre croissant de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) mises sou...

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Published inThe Pan African medical journal Vol. 34; no. 203
Main Authors Agbeko, Djagadou Kodjo, Toyi, Tchamdja, Lihanimpo, Djalogue, Dzidzonu, Némi Komi, Laconi, Kaaga, Abago, Balaka, Awalou, Djibril Mohaman
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published Kampala African Field Epidemiology Network 18.12.2019
The African Field Epidemiology Network
The Pan African Medical Journal
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Summary:Les médicaments antirétroviraux sont responsables d’effets secondaires ou indésirables. Ils peuvent comporter une redistribution du tissu adipeux, des troubles du métabolisme lipidique ou glucidique. Il s’avère nécessaire, en face du nombre croissant de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) mises sous traitement antirétroviral d’évaluer la fréquence des troubles métaboliques glucidique et lipidique chez les patients qui sont sous traitement antirétroviral (ARV). L’analyse a porté sur 493 patients infectés par le VIH/SIDA et qui sont sous ARV pris en charge dans le centre de prise en charge médicale de l’ONG Espoir-Vie-Togo à Lomé. Les données paracliniques telles la glycémie, les taux sériques de cholestérol total, de triglycérides, de HDL-c et LDL-c ont été étudiés. L’étude a montré que les anomalies suivantes: l’hypercholestérolémie, l’hyper LDL-cholestérolémie, l’hypo HDL-cholestérolémie ont été retrouvées respectivement chez 41,4%, 23,5% et 17,4% des patients. La fréquence de l’hyperglycémie était de 12,4%. Il est à noter que la fréquence des troubles lipido-glucidiques était plus élevée chez les patients sous les schémas comprenant les inhibiteurs de protéases. A ces troubles s’ajoute une fréquence de 31,2% de patients en situation de surpoids ou d’obésité déclarée. Les troubles du métabolisme lipidique et glucidique existent dans cette population. La fréquence de ces troubles diffère selon que le patient soit sous une trithérapie comprenant les inhibiteurs de protéase ou non.
ISSN:1937-8688
1937-8688
DOI:10.11604/pamj.2019.34.203.20600