Connaissances, attitudes et pratiques des populations de la ville de Lomé en matière de prévention de la bilharziose: cas du canton de Légbassito
IntroductionL'objectif de cette étude est de déterminer les connaissances, attitudes et pratiques des populations face à l'infestation bilharzienne.MéthodesIl s'est agi d'une étude transversale descriptive et analytique sur les connaissances, attitudes et pratiques de la populati...
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Published in | The Pan African medical journal Vol. 34; no. 19 |
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Main Authors | , , , , |
Format | Journal Article |
Language | English French |
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Kampala
African Field Epidemiology Network
10.09.2019
The African Field Epidemiology Network The Pan African Medical Journal |
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Summary: | IntroductionL'objectif de cette étude est de déterminer les connaissances, attitudes et pratiques des populations face à l'infestation bilharzienne.MéthodesIl s'est agi d'une étude transversale descriptive et analytique sur les connaissances, attitudes et pratiques de la population du canton de Légbassito sur la bilharziose. L'échantillonnage calculé à la base de la population du canton par le logiciel DosBox 0.74 de Epi Info 3.5.4 a permis d'enquêter 380 personnes.RésultatsCe travail a montré que sur 380 personnes enquêtés, 57,30% ne connaissaient pas les symptômes de la maladie, 40,10% ne connaissaient pas le mode de transmission de la maladie, 26,40% savaient qu'éviter tout contact avec les eaux de surface contaminées permet de prévenir la maladie, 18,20% fréquentaient les eaux douces de la localité dont 46,40% y allaient pour se baigner. Quant au mode d'évacuation des excréta, 90,80% évacuent les leurs dans des latrines, 1,30% urinent quelques fois dans les cours d'eau, 85,80% utilisent l'eau des forages pour les besoins domestique, 48,40% ne pensent pas pouvoir vivre avec un individu qui urine ou fait les selles avec du sang, 24,5% ne participaient pas souvent aux traitements de masse.ConclusionLe canton de Légbassito est une zone endémique à l'infestation bilharzienne. La population adopte des attitudes et pratiques défavorables à l'élimination de la maladie telles les baignades aux heures chaudes, la miction dans les eaux douces et la fréquentation d'autres cours d'eau. Ces pratiques peuvent permettre de nouveaux cas d'infestation. |
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ISSN: | 1937-8688 1937-8688 |
DOI: | 10.11604/pamj.2019.34.19.18918 |