Black flies in the boreal biome, key organisms in both terrestrial and aquatic environments: A review

• Published in: Écoscience (Sainte-Foy) Vol. 11; no. 2; pp. 187 - 200
• Main Authors: Malmqvist, B, Adler, P.H, Kuusela, K, Merritt, R.W, Wotton, R.S
• Format: Journal Article
• Language: English
• Published: Université Laval 2004
• Subjects: aquatic habitat; Bacillus thuringiensis; Biomes; Black flies; boreal biome; Boreal forests; Entomology; Freshwater; Freshwater ecology; Insect larvae; Larvae; Larval development; literature reviews; Predators; Simuliidae; Streams; Canada; Russia, Siberia; Scandinavia; Russia
• ISSN: 1195-6860; 2376-7626
• DOI: 10.1080/11956860.2004.11682824

The boreal biome is rich in running waters suitable for the development of black flies. Here we review the ecological roles of black flies and the options available for their management. Large numbers of these insects play quantitatively important roles in a number of processes, not only in the running-water habitats of the larvae but also in the terrestrial environments of the adults. Black flies suck blood from mammals, including humans, and from birds, with negative effects including occasional death of animals. Black flies also transmit parasites, including filarial worms and haemosporidians. In the last two decades, programs to control black flies by treating the larvae, using Bacillus thuringiensis var. israelensis, have been developed, with predominantly positive results but with limited understanding of the indirect impacts to the aquatic and terrestrial ecosystems. On a more positive side, adult black flies are food for a variety of predators and may favour pollination, as well as helping in nature conservation by deterring people from visiting wilderness areas. Black fly larvae feed on suspended particles, linking this energy source to invertebrate and vertebrate predators (e.g., salmonids). Because larval densities often are high, considerable amounts of sedimenting faecal pellets increase the local retention of organic material, and this provides nutrition for invertebrates and micro-organisms, and potentially fertilizes river margins. Larvae also produce silk, the role of which in the ecosystem is poorly known but potentially important. Le biome boréal est riche en cours d'eau favorables au développement des mouches noires. Nous faisons dans cet article une revue des rôles écologiques des mouches noires et les différentes options qui se présentent pour leur gestion. Un grand nombre de ces insectes joue des rôles importants dans plusieurs processus écologiques, non seulement dans les habitats des cours d'eau où vivent les larves, mais également dans les milieux terrestres peuplés par les adultes. Les mouches noires sucent le sang des mammifères, notamment celui des humains mais aussi celui des oiseaux, entraînant des effets négatifs pouvant aller jusqu'à la mort. Les mouches noires transmettent des parasites, comme des vers filariens et des protozoaires. Au cours des deux dernières décennies, des programmes de contrôle des mouches ont été développés. Ils visent à tuer les larves en utilisant le bacille Bacillus thuringiensis var. israelensis. La plupart de ces programmes ont eu du succès, mais on connaît peu de choses de leurs impacts indirects sur les écosystèmes aquatiques et terrestres. Parmi les aspects positifs des mouches noires, notons que les adultes servent de nourriture à une variété de prédateurs, pollinisent les fleurs et peuvent aider à la conservation de la nature en décourageant les gens de visiter les régions sauvages. Les larves, quant à elles, se nourrissent des particules en suspension dans l'eau, transférant cette source d'énergie à leurs prédateurs invertébrés et vertébrés, comme par exemple les salmonidés. Comme les densités de larves sont souvent élevées, des quantités considérables de leurs matières fécales en sédimentation accroissent la rétention locale de matière organique, fournissant ainsi des aliments pour les invertébrés et les micro-organismes aquatiques et pouvant fertiliser les berges des rivières. Les larves produisent également de la soie. Le rôle de celle-ci dans l'écosystème est peu connu, mais il pourrait être important.