Do sex and body structure influence spatiotemporal step characteristics in endurance runners?

To examine the influence of sex and anthropometric characteristics of recreationally-trained endurance athletes on spatiotemporal parameters during running at a constant velocity. In all, 97 runners (52 men and 45 women) performed a running protocol on a treadmill at 12km.h−1. Spatiotemporal paramet...

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Published inScience & sports Vol. 34; no. 6; pp. 412.e1 - 412.e9
Main Authors Roche-Seruendo, L.E., Latorre-Román, P.Á., Soto-Hermoso, V.M., García-Pinillos, F.
Format Journal Article
LanguageEnglish
French
Published Paris Elsevier Masson SAS 01.12.2019
Elsevier BV
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Summary:To examine the influence of sex and anthropometric characteristics of recreationally-trained endurance athletes on spatiotemporal parameters during running at a constant velocity. In all, 97 runners (52 men and 45 women) performed a running protocol on a treadmill at 12km.h−1. Spatiotemporal parameters were measured using the OptoGait system and anthropometric characteristics were assessed by determining body mass, height, leg length and torso length. Partial correlation analysis, adjusted by sex, revealed some significant correlations between anthropometric and spatiotemporal characteristics. Cluster k-means analysis grouped participants according to the body height, leg length and body mass. A 1-way Anova showed no between sex differences (P≥0.05) in any spatiotemporal parameters; whereas some differences were found between created sub-groups. Shorter contact time (CT) and step length (SL) and higher step frequency (SF) were obtained by the shorter group (P<0.01, compared to the taller group) and by shorter leg length group (P<0.01). As for the body mass, shorter CT were found in the lighter group compared to those heavier (P<0.05). A linear regression analysis showed a significant association between CT and body height, leg length and body mass (R2=0.202, P<0.001). In conclusion, at a given running velocity, differences in body proportions seem to determine CT in amateur endurance runners, with higher values reported in taller and heavier runners. Nevertheless, although does exist a relationship between anthropometric characteristics and spatiotemporal parameters during running, the role of the somatic parameters measured in this study does not seem to be determinant in the spatiotemporal characteristics of amateur endurance runners. Examiner l’influence du sexe et des caractéristiques anthropométriques des athlètes d’endurance formés à la récréation sur les paramètres spatio-temporels pendant une course à vitesse constant. Au total, 97 coureurs (52 hommes et 45 femmes) ont exécuté un protocole de course sur un tapis roulant à 12km.h−1. Les paramètres spatiotemporels ont été mesurés à l’aide du système OptoGait et les caractéristiques anthropométriques ont été évaluées en déterminant la masse corporelle, la taille, la longueur des jambes et la longueur du torse. L’analyse de corrélation partielle, ajustée par sexe, a révélé des corrélations significatives entre les caractéristiques anthropométriques et spatio-temporelles. L’analyse des k-means de groupe a regroupé les participants en fonction de la taille du corps, de la longueur des jambes et de la masse corporelle. Une Anova à 1 voie n’a montré aucune différence entre les sexes (p≥0,05) dans les paramètres spatio-temporels; alors que certaines différences ont été trouvées entre les sous-groupes créés. Un temps de contact plus court (TC) et une longueur de pas (LP) et une fréquence de pas plus élevée (FP) ont été obtenus par groupe plus court (p<0,01) par rapport au groupe plus grand) et par groupe plus court (p<0,01). En ce qui concerne la masse corporelle, des TC plus courts ont été trouvés dans le groupe le plus léger par rapport à ceux plus lourds (p<0,05). Une analyse de régression linéaire a montré une association significative entre la TC et la taille du corps, la longueur des jambes et la masse corporelle (R2=0,202, p<0,001). En conclusion, à une vitesse de course donnée, les différences de proportions corporelles semblent déterminer la TC chez les coureurs d’endurance amateurs, les valeurs les plus élevées étant rapportées chez les coureurs plus grands et plus lourds. Néanmoins, bien qu’il existe une relation entre les caractéristiques anthropométriques et les paramètres spatio-temporels pendant la course, le rôle des paramètres somatiques mesurés dans cette étude ne semble pas être déterminant dans les caractéristiques spatio-temporelles des coureurs d’endurance amateurs.
ISSN:0765-1597
DOI:10.1016/j.scispo.2019.03.009