Varroa destructor relies on physical cues to feed in artificial conditions

• Published in: Parasite (Paris) Vol. 30; p. 49
• Main Authors: Piou, Vincent, Vilarem, Caroline, Blanchard, Solène, Armengaud, Catherine, Heeb, Philipp, Vétillard, Angélique
• Format: Journal Article
• Language: English
• Published: EDP Sciences 2023
• Subjects: artificial conditions; Life Sciences; olfaction; physical cues; pulse; shape; varroa destructor; Artificial conditions Olfaction Physical cues Shape Pulse Varroa destructor; Shape; Olfaction; Pulse; Artificial conditions; Varroa destructor; Physical cues
• ISSN: 1776-1042; 1252-607X; 1776-1042
• DOI: 10.1051/parasite/2023049

Olfaction is a major sense in Varroa destructor . In natural conditions, it is known that this honey bee parasite relies on kairomones to detect its host or to reproduce. Yet, in artificial conditions, the parasite is able to feed and survive for a few days even though most honey bee pheromones are lacking. Other key cues are thus probably involved in V. destructor perception of its close environment. Here, we used several artificial feeding designs to explore the feeding behaviour of the parasite when it is deprived of olfactory cues. We found that V. destructor is still able to feed only guided by physical cues. The detection of the food source seems to be shape-related as a 3D membrane triggers arrestment and exploration more than a 2D membrane. The tactile sense of V. destructor could thus be essential to detect a feeding site, although further studies are needed to assess the importance of this sense combined with olfaction in natural conditions. L’olfaction est un sens prépondérant chez Varroa destructor . En conditions naturelles, ce parasite de l’abeille domestique dépend en effet de kairomones qui lui permettent de détecter son hôte ou de se reproduire. Pourtant, lorsqu’il se retrouve en conditions artificielles, le parasite se nourrit et survit plusieurs jours malgré l’absence de la majorité des phéromones émises par l’abeille. Des indices clés autres qu’olfactifs sont donc très probablement impliqués dans la perception de l’environnement de V. destructor . Dans cette étude, plusieurs dispositifs d’alimentation artificielle ont été testés afin d’explorer le comportement de nourrissage du parasite lorsqu’il est privé d’indices olfactifs. Les résultats montrent que V. destructor est tout à fait capable de se nourrir en étant uniquement guidé par des indices physiques. En l’occurrence, la détection de la source nutritive semble être liée à sa forme puisqu’une membrane 3D provoque des comportements exploratoires plus prononcés qu’une membrane plane (2D). Le sens du toucher serait donc essentiel à V. destructor pour trouver son site de nourrissage. Des études complémentaires permettraient néanmoins d’évaluer les importances relatives des sens olfactif et tactile en conditions naturelles.