Preoperative autologous blood donation: a therapy that needs to be scientifically evaluated
The aim of preoperative autologous blood donation (PABD) is to reduce both the risk of transfusion transmitted disease and the need of blood from donors. One advantage of PABD is to prevent transfusion-transmitted disease namely viral infections such as HIV or hepatitis virus or emerging virus. Actu...
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Published in | Transfusion clinique et biologique : journal de la Société française de transfusion sanguine Vol. 12; no. 5; pp. 365 - 369 |
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Main Author | |
Format | Journal Article |
Language | English |
Published |
France
Elsevier SAS
01.11.2005
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Summary: | The aim of preoperative autologous blood donation (PABD) is to reduce both the risk of transfusion transmitted disease and the need of blood from donors. One advantage of PABD is to prevent transfusion-transmitted disease namely viral infections such as HIV or hepatitis virus or emerging virus. Actually, the very low residual risk of allogeneic transfusion does not argue for PABD. On the other hand, the risk of bacterial contamination must be taken in account for both autologous and homologous transfusion (HT). A meta-analysis showed that ABD reduces the exposure to HT (OR: O.17). Clinical studies evidenced that patients who predonated autologous blood were more likely to receive any blood transfusions (autologous and/or allogeneic) than those who did not (OR: 3.31). More, the reduction of exposure to allogeneic transfusion may be questioned in view of prescription bias. Additionally, PABD is poorly cost-effective. It leads to significant blood wastage while in most studies about half of the units are discarded. In conclusion PABD is a therapy that has not been sufficiently evaluated. The interest of this therapy remains to be demonstrated.
La transfusion autologue programmée (TAP) a deux objectifs : la sécurité et l'épargne de sang homologue. La première justification de l'utilisation de la TAP est l'élimination du risque d'infection transfusionnelle par agents transmissibles, viraux : agents des hépatites, VIH ou virus émergeants. Le risque résiduel actuel, réduit par la sélection des donneurs, la déleucocytation et l'introduction du dépistage génomique viral en qualification des dons justifie difficilement à lui seul la TA. Par contre doit être pris en compte le problème du risque bactérien en transfusion, au moins égal en transfusion homologue (TH) et autologue (TA). La réduction attendue du risque immuno-hématologique de la transfusion n'est peut-être pas non plus un critère majeur de décision. L’épargne de sang homologue réalisée par la TAP est un argument important, retrouvé dans plusieurs études. Une méta-analyse montre une réduction de l’exposition au sang homologue chez les patients ayant suivi un protocole de TAD (OR
=
0,17). Ceci doit être mis en balance avec l’augmentation du risque d’exposition à la transfusion (TH
+
TA) retrouvée chez les patients en TAP (OR : 3,31). La réduction des TH peut, elle-même, être remise en question par l’analyse des critères de prescription qui seraient différents selon que le patient a effectué ou non un don autologue pré-opératoire. Une étude contrôlée récente effectuée en orthopédie ne retrouve d’ailleurs pas cette réduction de l’exposition à la transfusion. Enfin, les études économiques semblent montrer un surcoût lié en partie au taux de non-utilisation des produits prélevés homologue. En conclusion, la TAP est actuellement une thérapeutique insuffisamment évaluée et dont l'intérêt réel reste à démontrer. |
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ISSN: | 1246-7820 |
DOI: | 10.1016/j.tracli.2005.10.009 |