Actualisation 2012 des recommandations françaises du traitement médicamenteux de l’ostéoporose post-ménopausique

Actualiser sous l’égide de la section os de la Société française de rhumatologie (SFR) et du groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses (GRIO) en collaboration avec des sociétés savantes (Collège national des gynécologues et obstétriciens français, groupe d’étude de la ménopause et du...

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Published inRevue du rhumatisme (Ed. française : 1993) Vol. 79; no. 3; pp. 264 - 274
Main Authors Briot, Karine, Cortet, Bernard, Thomas, Thierry, Audran, Maurice, Blain, Hubert, Breuil, Véronique, Chapuis, Laure, Chapurlat, Roland, Fardellone, Patrice, Feron, Jean-Marc, Gauvain, Jean-Bernard, Guggenbuhl, Pascal, Kolta, Sami, Lespessailles, Eric, Letombe, Brigitte, Marcelli, Christian, Orcel, Philippe, Seret, Patrick, Trémollières, Florence, Roux, Christian
Format Journal Article
LanguageFrench
Published Paris Elsevier SAS 01.05.2012
Expansion scientifique française
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Summary:Actualiser sous l’égide de la section os de la Société française de rhumatologie (SFR) et du groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses (GRIO) en collaboration avec des sociétés savantes (Collège national des gynécologues et obstétriciens français, groupe d’étude de la ménopause et du vieillissement hormonal, Société française de chirurgie orthopédique, Société française d’endocrinologie, Société française de gériatrie et de gérontologie) les recommandations du traitement médicamenteux de l’ostéoporose post-ménopausique publiées en 2006 par la Haute Autorité de santé (HAS). Un groupe de travail, représentatif des spécialités médicales intervenant dans la prise en charge de ces patientes a élaboré ces recommandations à partir d’une analyse systématique de la littérature selon la méthode HAS. Ces recommandations insistent sur la prise en charge des femmes avec une fracture sévère chez lesquelles un traitement anti-ostéoporotique est recommandé. En cas de fracture sévère, tous les traitements peuvent être prescrits ; l’acide zolédronique est à privilégier en première intention après une fracture de hanche. Dans les autres cas (avec ou sans fracture non sévère) l’indication thérapeutique dépend des valeurs de la densité minérale osseuse (DMO) et du FRAX® ; tous les traitements peuvent être utilisés ; le raloxifène et l’ibandronate étant réservés aux patientes à faible risque de fracture périphérique. Le traitement sera prescrit pour une séquence de cinq ans ; sa poursuite ou son interruption dépendra des résultats de la réévaluation réalisée à cinq ans. Ces recommandations ont pour but de clarifier la prise en charge pharmacologique de l’ostéoporose post-ménopausique pour les médecins.
ISSN:1169-8330
DOI:10.1016/j.rhum.2012.02.006