The role of goats in the Mediterranean area

• Published in: Livestock production science Vol. 10; no. 6; pp. 569 - 587
• Main Authors: Morand-Fehr, P., Bourbouze, A., Le Houérou, H.N., Gall, C., Boyazoglu, J.G.
• Format: Journal Article
• Language: English
• Published: Elsevier B.V 01.01.1983
• ISSN: 0301-6226; 1872-6070
• DOI: 10.1016/0301-6226(83)90050-7

During the past ten years, the number of goats has slowly decreased because of limitation policies in some countries and the greater difficulty in managing this species than sheep or cattle, but opposite trends are now occurring in countries such as France and Greece. Many local breeds, or populations with very different production characteristics, exist in the Mediterranean basin because of various climatic conditions and systems of production. Goats do not have any problems with the Mediterranean vegetation because they select what they graze and eat large portions of bushes and trees when there is very little grass. The goat is more harmful to woody vegetation than other ruminants because it browses. It has been shown that the goat alone is not able to destroy natural vegetation without human help. In the Mediterranean area, the proper management of goats can be used to control bush encroachment by clearing the undergrowth which will reduce the risk of forest fires. Among the production systems used in the Mediterranean area, two systems are mentioned: one using ranges only, or supplemented with cultivated forages, and the other using intensive systems where the range vegetation only meets a small proportion of the needs. The former systems generally produce meat, hair and milk, while the latter are mainly intended for milk and cheese production. Systems based essentially on ranges are very precarious and their maintenance requires specific techniques and administrative assistance. Intensive systems may also be precarious because they generally depend on high milk prices. Au cours des dix derniéres années les effectifs des chèvres ont largement diminué dans plusieurs plays méditerranéens en raison des politiques tendant à réduire l'élevage caprin et en raison d'une conduite d'élevage de cette espèce plus difficile que celle des autres ruminants. Mais cette tendance tend à s'inverser dans certain pays comme la France et la Grèce. Beaucoup de races ou populations locales ayant des aptitudes variées existent dans les pays méditerranéens. Ceci s'explique par des conditions climatiques et des systèmes de production très divers. Les chèvres ont une très bonne aptitude à utiliser la végetation de type méditerranéen parce qu'elles sélectionnent de façon très précise ce qu'elles broutent; les fragments d'arbustes ou d'arbres peuvent faire largement partie de leur régime quand l'herbe manque. Les chèvres sont plus dangereuses pour la végétation arborsé que les autres ruminants parce qu'elles out un goût prononcé pour manger les jeunes pousses des espèces arborées. Mais il a été montré que la chèvre seule n'est pas capable de détruire la végétation naturelle sans l'aide de l'homme. En réalité dans les zones méditerranéennes, les chèvres peuvent être utilisées pour contrôler le réembroussaillement et pour nettoyer le sous-bois afin d'éviter les feux de forêts. Parmi les systèmes de production utilisés en zone méditerranéenne, on distingue des systèmes utilisant les parcours exclusivement avec un complément de fourrage cultivé, et les systèmes intensifs oú la végétation de parcours ne couvre qu'une part relativement faible des besoins. Les premiers systèmes produisent en général de la viande ou du poil et aussi un peude lait alors que les seconds sont orientés plus spécifiquement vers la production de lait et de fromages. Les systèmes basés essentiellement sur les parcours sont en réalité très précaires et leur maintien passe certainement par une adaptation aux nouvelles contraintes telles que par exemple le développement des clôtures et des équipements touristiques. Les systèmes intensifs peuvent ausal poser des problèmes délicats à l'avenir parce que cette spéculation est orientée sur un seul produit et qu'il n'est pas sûr que le prix du lait puisse se maintenir à un niveau élevé. Während der letzten zehn Jahre ist die Anzahl der Ziegen langsam zurück gegangen. Der Grund liegt in den Limitierungsbestrebungen einiger Länder sowie in der Tatsache, dass diese Tiere etwas schwieriger zu managen sind als Schafe und Rinder. In einigen Ländern, wie zum Beispiel Frankreich und Griechenland, sind jedoch gegenläufige Entwincklungen zu beobachten. Im Mittelmeerraum gibt est aufgrund der verschiedenen klimatischen Bedingungen und Produktionssysteme viele lokale Rassen und Populationen mit sehr verschiedenen Leistungseigenschaften. Die Ziege verwertet die mediterrane Vegetation sehr gut, da sie ausgeprägt selektierend grast und viel Geholzteile und Buschwerk frisst, wenn wenig Gras vorhanden ist. Wegen des Fressens von Buschwerk verursacht die Ziege mehr Schaden in Wäldern als andere Wiederkäuer. Es ziegte sich jedoch, dass die Ziege allein ohne die Unterstützung durch den Menschen, nicht in der Lage ist, die natürliche Vegetation zu zerstören. Im Mittelmeerraum kann ein geeignetes Ziegenmanagement helfen, zu Grosse Verbuschung durch Beweiden zu verhindern: gleichzeitig wird dadurch die Waldbrandgefahr herabgesetzt. Im Mittelmeerraum unterscheidet man extensive Weidesysteme mit und ohne Zufütterung und intensive Systeme, wo die extensive Weide nur geringe Bedeutung hat. Erstere erzeugen gewöhnlich Fleisch, Haar un Milch, wohingegen letztere hauptsächlich Milch und Käse produzieren. Die extensiven Weideysteme sind sher primitiv und bedürfen der Hilfe sowohl in produktionstechnischer als auch in administrativer Hinsicht. Die intensiven Systeme sind jedoch auch risikobehaftet, da sie auf ein einziges Produkt ausgerichtet sind und nicht gesichert ist, ob der Milchpreis sich auf einem höheren Niveau hält.